Le Maroc a réitéré, lundi à Malabo (Guinée équatoriale), l’impératif d’une alliance africaine dans la lutte contre les changements climatiques et le rôle des trois commissions climats dans le renforcement de la résilience et de l’adaptation au sein du continent.
L’ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, qui intervenait lors de la 4ème session du Comité technique spécialisé sur les migrations, les réfugiés et les personnes déplacées internes tenue à Malabo, a relevé les facteurs qui exacerbent et aggrave davantage les effets physiques du changement climatique sur le continent, à savoir l’évolution démographique ascendante, la situation économique précaire et l’absence de capacités technologiques adéquates.
A cet égard, M. Arrouchi a fait savoir que les indicateurs statistiques et de performance du continent en relation aux facteurs précités ne favorisent pas une résilience et une adaptation apte à permettre à l’Afrique de faire face au changement climatique de manière durable.
Dans ce contexte, l’ambassadeur a appelé à capitaliser sur les initiatives continentales, notamment les trois commission climats du Sahel, Bassin du Congo et les Etats insulaires, afin de matérialiser les actions permettant de renforcer l’adaptation et la résilience du continent face à ce fléau.
Le diplomate qui conduit la délégation marocaine à cette 4ème session du CTS sur les migrations, les réfugiés et les personnes déplacées internes composée des différents départements sectoriels, a recommandé une alliance africaine pour relever les défis du changement climatique afin d’assurer une synergie à même de maximiser la mobilisation et les ressources dont dispose le continent pour renforcer son adaptation et sa résilience, tant au niveau du système d’alerte précoce, que celui de l’engagement et de l’interaction avec les différents partenaires de l’Afrique.
Rappelant que l’Afrique demeure le continent qui contribue le moins dans les émissions de gaz à effet de serre, le diplomate marocain a souligné que l’enjeu principal dans cette lutte demeure la réduction des émissions carbone, appelant ainsi à inscrire ce point à l’ordre du jour des agendas des réunions avec les partenaires de l’Afrique afin de renforcer le plaidoyer et de remédier à ce phénomène.
Econews avec MAP