Les infrastructures de production, de transport et de distribution d’eau et de l’électricité en péril!

L’incivisme dans la gestion des déchets, les constructions anarchiques sous les lignes de la SNEL ou sur les conduites de la REGIDESO… autant de problèmes auxquels ni la SNEL ni la REGIDESO ne peuvent apporter de solutions sans l’implication active des habitants et des services spécialisés. Ces derniers, notamment l’OVD, les services du Cadastre et de l’Urbanisme, tolèrent pourtant ces constructions anarchiques.

Aujourd’hui, ces situations figurent parmi les principales causes des coupures d’eau et d’électricité en ville.

L’envahissement des stations de captage d’eau par des déchets organiques et autres types de détritus, les inondations répétées des postes électriques, l’effondrement des pylônes des lignes à moyenne tension en pleine ville à cause des glissements de terrain et des érosions, ainsi que la destruction des canalisations et des conduites d’eau de la REGIDESO… autant de conséquences directes de cette négligence collective.

Des difficultés financières croissantes pour la maintenance des infrastructures
La situation est aggravée par le fait que les tarifs appliqués pour les lignes moyenne tension (MT) et basse tension (BT) ne sont pas rentables. De plus, l’État et l’Hôtel de Ville, qui doivent à la SNEL plus de 60 millions de dollars, ne paient pas leurs factures. Selon le protocole d’accord sur la collecte et le paiement de la taxe sur l’éclairage public, cette taxe, reversée régulièrement à la Ville, devait permettre de couvrir les factures de consommation d’électricité. Hélas, cet engagement n’est pas respecté.

Avec CellCom SNEL

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