Mines : Guy-Robert Lukama, PCA de la Gécamines, cible d’une cabale impropre de dénigrement

Comme Albert Yuma à son époque, alors président du Conseil d’administration (PCA) de la Gécamines (Générale des carrières et des mines), quiconque tente d’inverser la tendance en remettant cette entreprise du Portefeuille de l’Etat dans ses droits est vite jeté en pâture. Ainsi, il a suffi que Guy-Robert Lukama, actuel PCA de la Gécamines, annonce de prochaines révisions d’accords de partenariat avec des Chinois pour qu’une meute des chiens enragés se décharge sur lui. Depuis lors, le PCA de la Gécamines est l’objet d’une vaste campagne de diffamation, visiblement  soutenue par des lobbys katangais, avec des fonds soustraits de multiples entreprises chinoises qui profitent allégrement du vaste patrimoine minier de la Gécamines. Quoi qu’il en soit, Guy-Robert Lukama a le soutien du Président de la République qui l’a placé aux commandes du Conseil d’administration de la Gécamines pour une mission noble : aider la Gécamines à recouvrer la pleine jouissance de son patrimoine minier. Décryptage.

PCA de la Gécamines, Albert Yuma avait tenté, en son temps, de remette de l’ordre dans divers partenariats conclus par cette entreprise du Portefeuille. Après lui, un nouveau Congolais, fin connaisseur du secteur minier, l’a remplacé à ce poste, animé du même désir : rétablir la Gécamines dans ses droits. Il s’agit de Guy-Robert Lukama, actuel PCA de la Gécamines.

A l’instar de Yuma, Guy-Robert Lukama a proposé un vaste plan de réformes. Ce qui ne plaît pas à ceux qui profitent du statu quo pour continuer à bénéficier des rentes de la Gécamines. Depuis lors, Lukama a la cible d’une vaste campagne de diffamation, par médias interposés.

Tout y est passé, des évocations au passé du président du Conseil d’administration par une lecture orientée des faits sortis de leur contexte. C’est une attaque en règle que subit Guy-Robert Lukama par des personnes non autrement identifiées mais dont les intentions sont claires, c’est-à-dire empêcher à tout prix la réforme de cette entreprise du Portefeuille de l’Etat qui avait déjà été prise en otage par des pratiques issues de la culture paternaliste et mafieuse.

Comme un crotale caché sous une pierre, les pourfendeurs du PCA Lukama sont décidés à détruire l’image de cet homme au seul motif qu’il applique la politique du Gouvernement dans ce secteur clé de la vie économique nationale.

Pourquoi tant de haine à l’endroit  d’un mandataire ?

Selon un proche du dossier, joint par la presse, il s’agit d’une contradiction entre la survivance d’une culture patrimonialiste et paternaliste qui tient d’un côté, à perpétuer dans une entreprise qui fait face à une concurrence et qui a perdu depuis plus de vingt ans les piliers qui furent sa force, et de l’autre côté, la volonté des autorités du pays de faire une réforme qui secoue les pesanteurs pour offrir à l’entreprise une nouvelle occasion de se projeter dans l’avenir.

Tout le péché de Guy-Robert Lukama est d’avoir déjà dévoilé, PCA de la Gécamines, les étapes d’une réforme rendue nécessaire par le contexte mondial qui nécessite pour tout manager une adaptation des méthodes de gestion. Du gigantisme d’antan, il est recommandé d’adopter des voies nouvelles d’efficacité, prône-t-il.

Dans le cas de la Gécamines, devenue société commerciale avec la réforme de 2008, le Conseil d’administration s’est fixé le défi de trouver les moyens d’alléger le poids social pour se concentrer sur l’option industrielle.

Ce qui s’est imposée à l’esprit comme indispensable est malheureusement perçue par ceux-là même qui ont laissé l’entreprise s’enfoncer comme un danger. Aujourd’hui ils sont dans l’usage des techniques de diabolisation pour freiner l’élan de ce changement.

Comment expliquer que la Gécamines ne soit capable que de produire moins des trois mille tonnes de cuivre ?

Des échos qui nous parviennent de Lubumbashi rapportent que cette campagne de dénigrement a suscité une vague de colère au sein des travailleurs qui promettent de dénoncer ceux qui sont passés maîtres de la manipulation. Maintes fois des politiciens se sont cachés derrière des revendications des travailleurs pour perturber le climat social et atteindre des objectifs moralement insoutenables comme les attaques tribales et les calculs électoralistes.

Depuis le commencement, les fondateurs de cette compagnie industrielle se sont efforcés de la mettre à l’abri des courants politiques car ce qui se jouait à la Gécamines était le destin même du pays avec la mise en place de la colonne vertébrale de l’économie nationale. Ces travailleurs, en poste avance dans le combat contre la pauvreté, étaient ainsi épargnés des calculs de positionnement et pouvaient se réjouir d’être au service de tous les congolais. Mais voilà que la haine s’invite sur ce terrain à cause des discours xénophobes et des pratiques de bas étage comme celles en usage contre l’un des meilleurs experts des réformes de notre pays.

Le chien aboie, la caravane passe

En s’attaquant à Guy-Robert Lukama, les commendataires de ces attaques tirent dans le vide car rien ne peut empêcher la Gécamines de se doter des instruments de sa relance qui sont la consolidation des réserves et l’acquisition des méthodes modernes de production. Cette société, pleinement engagée dans des partenariats stratégiques avec des entreprises de production, est en fait au cœur du combat dans le retour sur scène du géant minier.

En sortant certains faits de leur contexte et en comparant ce qui est incomparable, les dénigreurs du PCA Lukama ont raté leur opération. Car il suffit, pour n’importe quelle personne qui a une connaissance sur le secteur minier, de démêler le vrai du faux et de comprendre les décisions qui furent prises dans le cadre de ces opérations à l’Est du pays.

La Gécamines est en pleine renaissance. Et rien ne saurait stopper cet élan. Guy-Robert Lukama a la confiance du Chef de l’Etat qui l’a placé aux commandes du Conseil d’administration de la Gécamines pour un objectif précis : redonner à la Gécamines sa gloire d’antan. N’en déplaise aux aigris qui agitent la fibre identitaire pour protéger des investisseurs véreux qui pensent continuer à jouir allégrement du patrimoine de ce géant minier de la République Démocratique du Congo.

Econews