Le coup d’envoi officiel du Test National de Sélection et d’Orientation Scolaire et Professionnelle (TENASOSP) a été donné le jeudi 17 juillet 2025 par la ministre de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, Madame Raïssa Malu. Cette édition 2025 mobilise près de 1,6 million d’élèves à travers toute la République démocratique du Congo, dont 47 % de filles, soit 749 157 candidates, en nette progression par rapport à l’année précédente.
Lors de la cérémonie de lancement, la ministre Raïssa Malu a salué l’augmentation significative de la participation féminine, soulignant que cette évolution traduit une dynamique encourageante en faveur de l’éducation des jeunes filles. Elle a affirmé que le TENASOSP, bien au-delà d’un simple examen de fin de cycle fondamental, constitue une étape cruciale pour l’orientation scolaire et professionnelle des élèves congolais.
« Je lance un appel aux jeunes filles à oser les filières scientifiques et techniques. Le pays a besoin de plus d’ingénieures, de chercheuses, de développeuses », a insisté la ministre.
Elle a également exhorté les candidates à briser les stéréotypes de genre et à envisager des carrières traditionnellement peu investies par les femmes, notamment dans l’ingénierie, la recherche scientifique et l’innovation technologique.
Toutefois, malgré cette avancée sur le plan du genre, la ministre a noté une légère baisse globale des inscriptions comparée à l’an dernier. Une situation qui, selon elle, interpelle et exige une mobilisation collective continue pour garantir un accès équitable à l’éducation.
« Les familles, les éducateurs, et toute la communauté éducative ont un rôle fondamental à jouer pour maintenir cette dynamique et encourager chaque élève à exprimer pleinement son potentiel », a-t-elle rappelé.
La ministre Malu a également interpellé les parents, leur demandant de ne pas enfermer leurs filles dans des parcours préétablis. Elle a plaidé pour une éducation inclusive, valorisant aussi bien les talents scientifiques, littéraires qu’artistiques.
En clôture, elle a salué la résilience des élèves vivant dans les zones en conflit, qui ont tout de même réussi à prendre part aux épreuves malgré l’insécurité persistante.
« Leur participation témoigne d’un engagement remarquable envers l’éducation et l’avenir de notre pays », a conclu la ministre.
Tighana MASIALA