Le Maroc a été élu, lundi à Addis-Abeba, vice-président du bureau de la 6ème Conférence des ministres africains chargés de l’état civil qui se tient du 24 au 28 octobre courant au Centre des conférences des Nations Unies dans la capitale éthiopienne sous le thème « Une décennie après le Programme africain d’amélioration accélérée des systèmes d’enregistrement et de statistiques de l’état civil : réfléchir aux progrès et accélérer les efforts vers 2030 grâce à des systèmes transformés».
Le Royaume a été élu lors de la réunion du groupe d’experts de la 6e Conférence des ministres africains chargés de l’état civil à laquelle a pris part le chef de service de la haute commission d’état civil au ministère de l’Intérieur, Sabouni Mohamed.
Dans une déclaration à la MAP à l’issue du vote, M. Sabouni a souligné que le choix du Maroc illustre l’importance des avancées, du travail accompli et des actions entreprises en matière d’état civil.
En application des instructions de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, visant la modernisation de l’administration publique et le développement de ses moyens d’action, le ministère de l’Intérieur a lancé un programme nationale pour moderniser l’état civil en vue d’améliorer les services fournis aux citoyens et citoyennes et mettre en place une base de donnée nationale de l’état civil, l’objectif étant de renforcer les capacités des administrations et des établissements publics et ouvrir la voie à la création d’un registre national de l’état civil en vue de son adoption en tant que mécanisme de planification et des politiques publiques, a relevé M. Sabouni.
Ce programme est axé sur plusieurs chantiers, dont notamment le chantier de la numérisation des actes de naissance pour le stockage de plus de 55 millions d’actes depuis 1915 et le chantier de la modernisation des services des bureaux de l’état civil qui porte sur plusieurs dispositions et mécanismes en l’occurrence le portail de l’état civil, le système informatique de gestion de l’état civil, le registre national de l’état civil, l’échange électronique des données de l’état civil et la numérisation de l’état civil, a-t-il ajouté.
Cette réunion est convoquée par la Commission de l’Union africaine en collaboration avec la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA-ONU) et la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement éthiopien, avec le soutien de plusieurs partenaires.
La rencontre vise à examiner les progrès réalisés dans le développement des systèmes d’enregistrement et de statistiques de l’état civil au cours des dix dernières années, notamment en prenant note des nouveaux développements depuis la dernière Conférence ministérielle et de l’échéance de l’agenda 2030, partager des pratiques et des stratégies innovantes pour le développement de ces systèmes et fournir des directives politiques sur les mesures et stratégies prioritaires pour l’amélioration accélérée de ces systèmes.
Avec MAP