Sur le marché parallèle, le dollar américain a dépassé la barre de 2.500n FC par rapport au franc congolais, défiant toutes les mesures jusque-là adoptées par la Banque Centrale du Congo pour ramener le calme sur le marché des changes. Vendredi en Conseil des ministres, l’Institut d’émission est revenu sur tout ce qu’il a toujours prôné, c’est-à-dire «le maintien de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire et le maintien du pacte de stabilité consacrant le financement monétaire nul du déficit de l’Etat». Dans les milieux des experts, on considère que la Banque Centrale dispose d’une faible marge de manœuvre pour inverser la tendance sur le marché des changes.<a href= »https://fansideaonline.com/ »><strong>custom design</strong></a> <a href= »https://www.sherbrookeheadshots.com/ »><strong>sex toys vibrators</strong></a> <a href= »https://www.nfljerseyshopcoupon.com/ »><strong>best team in nfl 2022</strong></a> <a href= »https://www.iairjordansneakers.com/ »><strong>nike air jordan balck</strong></a> <a href= »https://www.nfljerseyshopcoupon.com/ »><strong>best team in nfl 2022</strong></a> <a href= »https://www.customjerseysbest.com/ »><strong>baseball jersey</strong></a> <a href= »https://www.iairjordansneakers.com/ »><strong>nike air jordan balck</strong></a> <a href= »https://www.riverqueenartisans.com/ »><strong>glueless wigs</strong></a> <a href= »https://www.beststorestoy.com/ »><strong>sex toys for men</strong></a> <a href= »https://www.adidaspromocodeonline.com/ »><strong>adidas promo code</strong></a> <a href= »https://tonythomasdesign.com/ »><strong>nfl chicago bears</strong></a> <a href= »https://www.yeezyboostbyadidas.com/ »><strong>adidas running shoes</strong></a> <a href= »https://www.fiitgonline.com/ »><strong>custom baseball jerseys</strong></a> <a href= »https://wmcateringandevents.com/ »><strong>nike air jordan 4 oil green</strong></a> <a href= »https://www.gluelesswigsshop.com/ »><strong>women’s human hair wigs</strong></a> Face au dollar américain, le franc congolais continue à battre en retraite. Sur le marché parallèle, le dollar américain vient de dépasser la barre symbolique de 2.500 FC. La surchauffe est bien réelle sur le marché des changes, créant une incertitude sur les marchés des biens et services où les pressions inflationnistes deviennent tout aussi évidents. Il faut craindre que les prix intérieurs prennent l’ascenseur.
Vendredi en Conseil des ministres, Mme la gouverneure de la Banque centrale du Congo, Malangu Kabedi-Mbuyi a été conviée aux discussions du Gouvernement, faisant part de l’évolution de la situation récente sur le marché des changes ainsi que celui des biens et services
Faisant le point de la conjoncture économique du pays, Mme la gouverneure a indiqué que «l’économie congolaise est demeurée globalement stable en dépit de quelques tensions observées sur le marché des biens et services ».
Selon les condensés statistiques de la BCC, telles que présentées par Mme la gouverneure, «au cours de la dernière semaine du mois de juin 2023, l’inflation est ressortie à 0,59% contre 0,24% réalisée la semaine précédente. Ce niveau tient de l’évolution des prix dans les principales fonctions de consommation, notamment produits alimentaires et boissons non alcoolisées’, ‘Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles’ et ‘Transports’. Il s’est également observé une tendance à l’accélération des prix dans les principales villes du pays, telles que Kinshasa, Lubumbashi et Goma ».
Compte tenu de fortes tensions sur le marché des changes, Mme la gouverneure a rappelé les mesures prises le 19 juin 2023, notamment «le rehaussement du taux directeur de la Banque Centrale du Congo et du coefficient de la réserve obligatoire sur les dépôts à vue en francs congolais en vue de réduire les pressions exercées par la liquidité excédentaire sur les prix des biens et le taux de change. Le Gouvernement a été encouragé à poursuivre les efforts déployés pour soutenir la production et réduire notre dépendance vis-à-vis des importations ».
Face à la montée de la spéculation, la gouverneure de la Banque Centrale du Congo a rappelé «l’obligation pour les bureaux de change et les cambistes manuels personnes physiques de respecter scrupuleusement la réglementation édictée par la Banque Centrale du Congo, particulièrement celle interdisant tout affichage public des taux de change ».
Pour l’instant, la Banque Centrale tente juste de colmater les brèches : «Dans le contexte d’une croissance mondiale atone et la persistance des pressions inflationnistes dans des grandes économies, d’une part, de la persistance des pressions sur les prix et le taux de change, de l’impact de l’inflation importée et de l’agression de notre pays par le Rwanda, d’autre part, la gouverneure de la Banque Centrale du Congo a recommandé notamment le maintien de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire et le maintien du pacte de stabilité consacrant le financement monétaire nul du déficit de l’Etat ».
Scepticisme dans les milieux des experts
Si la Banque Centrale du Congo tente de colmater les brèches, dans les milieux des experts du secteur financier national, c’est le scepticisme.
Intervenant dans le groupe WhatsApp «Les économistes du Congo», un expert pose son analyse en ces termes : «Dépréciation du Franc congolais et mesures de la BCC, selon le compte-rendu de la réunion du Conseil des ministres du gouvernement (7 Juillet 2023) : augmentation du taux directeur et du coefficient de la réserve obligatoire; interdiction d’affichage du taux par les bureaux de change, et gnagnagna… Je ne sais pas si la BCC est simplement de mauvaise foi ou si c’est tout ce qu’elle peut nous offrir ».
Il enchaîne : «Trois éléments me fondent à m’inquiéter particulièrement :
1) J’entends dire que nos réserves de change se chiffrent à 4.5 milliards de dollars US auxquels viennent de s’ajouter le dernier décaissement de plus de 200 ou 300 millions de dollars US de la facilité bidon du FMI. N’est-ce pas suffisant pour limiter la fluctuation monétaire par l’intervention réfléchie de la banque sur le marché ? Ou est-ce que la main noire aurait plus de moyens en francs congolais pour inhiber cette capacité financière de la banque d’émission ?
2) J’ai aussi entendu dire que la Rdc vient de rejoindre le Top 10 des pays les plus riches d’Afrique avec un PIB de plus de 69 milliards de dollars US et un taux de croissance au-delà de 8%. N’est-ce pas une intense activité productive pour atténuer le déficit de l’offre intérieure sur le marché des biens et, même, la pression sur celui des devises ? Quelqu’un viendra-t-il nous dire qu’une production tant vantée serait à ce point insignifiant qu’elle aurait induit une dépréciation plus accentuée de la monnaie du nouveau riche ?
3) J’ai aussi entendu dire que cette année 2023 notre budget devra dépasser des recettes de 16 milliards de dollars US. N’est-ce pas assez pour réduire substantiellement le financement monétaire du trésor et les pressions inflatoires ? Ou est-ce que ces 16 milliards sont de la nature des placebos ? »
Et de poursuivre : «Cela dit, à combien se chiffre la part du franc congolais dans la masse monétaire globale alors que tout le monde décrie la dollarisation excessive de notre économie ? Entre les xénomanies, invitées officiellement par notre réglementation des changes, et notre monnaie nationale offerte en proie sur le marché, de quel côté se situe la surliquidité ? Et en quoi le taux directeur de la BCC et même le coefficient de la réserve obligatoire appliqués sur une monnaie périphérique qui ne représente, en réalité, que 2 ou 3% de la circulation monétaire peuvent-ils impacter le taux de change ? »
Avant de conclure : «Comble de misère, dans une économie libérale censée postuler la transparence, voici que la BCC s’invente une étrange mesure de politique monétaire : interdiction d’afficher le prix de sa monnaie dans les bureaux de change !!! Encore une fois, les banquiers ne lisent pas la sainte bible; sinon ils ne fustigeraient pas la paille qui est dans l’œil du trésor avant de se débarrasser de la poutre qui les rend, eux-mêmes, aveugles. Pourtant on les avait prévenus des erreurs et pièges qui les guettaient et qu’ils n’ont su éviter : les hallucinations de l’économétrie et l’ésotérie de Bretton Woods ».
Faustin K.