Le 20 octobre 2011, Mouammar Kadhafi était exécuté. L’ancien dirigeant libyen avait été capturé par des combattants révolutionnaires après avoir été déchu. Depuis la révolution de 2011, la ville de Bani Walid au nord-ouest du pays, reste fidèle à l’ancien dirigeant.
Malgré les stigmates de la guerre, des drapeaux verts de sa Jamahiriya ornent l’entrée de la ville, et ses habitants cultivent une certaine nostalgie du «Guide».
«On est restés attachés à l’Ancien Régime parce que le début du soulèvement de février 2011 n’a apporté que guerres, désolation, divisions et atteintes à la souveraineté de notre pays», explique Fathi al-Ahmar, habitant de Bani Walid et nostalgique du temps de l’ancien dirigeant.
«Mouammar Kadhafi est un phénomène universel dont on ne sera plus jamais témoin», continue Mohamed Dairi, qui arbore une montre à l’effigie du dirigeant libyen.
Depuis 2011, le pays peine à sortir de la tourmente. Mais un processus politique initié en novembre par l’ONU pourrait clore ce chapitre, avec de nouvelles élections présidentielle et législatives prévue le 24 décembre et où le fils du Guide pourrait se porter candidat…
«Notre position reste la même», détaille le journaliste et soutien Ahmed Abu Hriba, «on attend la levée des restrictions politiques et juridiques pesant sur Seif al-Islam, afin de pouvoir le soutenir».
Malgré sa condamnation par un tribunal libyen et son mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale (CPI) pour «crimes contre l’humanité», le fils de Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam Kadhafi est convaincu de pouvoir réunifier le pays.
Econews avec africanews.com