L’Afrique de tous les contrastes

L’Afrique est un continent riche en ressources naturelles avec un énorme potentiel économique et humain. Malgré tous ses atouts, le continent patauge, gangréné par l’hypocrisie de ses dirigeants.
Alors que ces derniers prétendent œuvrer pour le bien-être de leurs compatriotes respectifs, leurs actions révèlent une réalité bien différente. C’est une hypocrisie généralisée qui plombe tout projet d’intégration du continent noir. Tous sont guidés par le principe : «Chacun pour soi, Dieu pour tous »
S’il y a un domaine où les dirigeants politiques africains excellent, c’est bien celui de la rhétorique. Pour promettre, les dirigeants africains excellent en cet art. Ils rivalisent d’ardeur, promettant monts et merveilles à un peuple réduit presqu’en état d’esclavage.
En Afrique, on proclame la lutte contre la corruption sans vraiment y atteler. On promet de travailler pour la réduction de la pauvreté tout en entretenant la machine d’une redistribution déséquilibré de la richesse nationale. Bref, les dirigeants sont les premiers acteurs du sous-développement du continent noir.
Pour les dirigeants, le peuple est le cadet de leurs soucis. On en a besoin que quand il s’agit de solliciter son suffrage pour un mandat électif préalablement accordé à ceux qui font preuve d’allégeance au pouvoir.
A qui la faute ? Est-ce au peuple qui se laisse berner par des dirigeants sans foi ni loi ? Est-ce alors la faute aux dirigeants africains qui font la politique non pas un sacerdoce mais un moyen le plus rapide de s’enrichir ?
En tout cas, l’une des manifestations de l’hypocrisie des dirigeants africains réside dans leur volonté effrénée de s’éterniser au pouvoir – Qu’importe le bilan. En Afrique, la Constitution n’est qu’un amas de papiers qu’on manipule à sa guise.
A tout prendre, l’absence d’un leadership visionnaire et intègre entrave le développement économique et social de l’Afrique. C’est cette absence qui ronge le continent noir, le condamnant à une précarité inouïe.
Est-ce donc l’occasion de se résigner sur le sort d’un continent qui refuse apparemment son épanouissement ? Pas du tout !
De plus en plus, la jeunesse africaine prend conscience de son rôle pour l’éveil d’un continent. Cette Afrique des hommes forts est révolue. De toutes parts, l’on tend de plus en plus vers une Afrique des institutions fortes qui accorde une réelle chance à sa jeunesse pour s’épanouir.
Désormais, le pouvoir en Afrique ne s’acquiert plus à Paris, Bruxelles, Londres ou Washington. Face à l’hypocrisie des dirigeants qui agissent en marionnette de leurs maîtres à penser, tapis dans l’Occident, une tendance est en train d’émerger. C’est celle d’une Afrique qui valorise les valeurs, courageusement tournée vers son développement.

Econews