Le processus de construction de la Centrale Photovoltaïque de Tshipuka (province du Kasaï Oriental), qui doit produire 10 mégawatts par jour avec un stockage de 5 mégawatts la nuit pour alimenter la ville de Mbuji-Mayi et ses environs en électricité, évolue dans les bonnes conditions. Ce projet énergétique, financé par le Fonds de Promotion de l’industrie (FPI) dans le cadre du Programme Présidentiel, connaît des avancées significatives. C’est pour s’en rendre compte que la Direction générale du FPI, bénéficiant du leadership engagé de son directeur général, Bertin Mudimu Tshisekedi, vient de diligenter en Chine une mission mixte FPI – Grand International Group, le maître d’œuvre du projet, pour assister à l’inspection avant expédition de trois transformateurs destinés à cette Centrale photovoltaïque de Tshipuka. Il s’avère que le test a été satisfaisant et concluant. Ces matériels sont donc prêts pour l’expédition au site de Tshipuka, dans la province du Kasaï-Oriental.
La Centrale photovoltaïque de Tshipuka doit produire 10 mégawatts par jour avec un stockage de 5 mégawatts la nuit pour alimenter la ville de Mbujimayi et ses environs en électricité. Cette Centrale est située à une vingtaine de kilomètres de la ville de Mbuji-Mayi, dans le Kasaï-Oriental. Le processus de sa mise en œuvre est sur la bonne voie.
Pour ce faire, la Direction du Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI, conduite des mains de maitre par son directeur général, Bertin Mudimu Tshisekedi, suit de près l’évolution des travaux devant conduire à l’opérationnalisation de cette unité photovoltaïque. C’est dans ce cadre qu’une équipe mixte du FPI et dd Grand International Group, Maître d’œuvre du projet, vient d’assister à l’inspection avant expédition des trois transformateurs destinés à cette centrale photovoltaïque.
Cette délégation était conduite, côté FPI, par l’un des directeurs et le team leader de ce projet, François Mpuila Mukendi, et, côté Grand International Group, par son directeur général Durim Neziri.
Conformément aux clauses du contrat relatif aux travaux d’érection de la centrale photovoltaïque de Tshipuka qui lie le FPI au Groupement des entreprises Égyptienne Hassan Allan/Pegesco qui exécute ces travaux, la vérification qualitative des matériaux et produits ainsi que les essais et épreuves techniques doivent être opéré à chaque étape du processus de montage de la centrale photovoltaïque. Voilà la raison d’être de l’équipe d’experts aux installations de Jiangsu Ryan Electric.
Sur place, les vérifications et les essais ont été faites par le maitre d’œuvre du projet, en l’occurrence Grand International Group, sous l’œil vigilant du bailleur des fonds, en l’occurrence le FPI qui, suivant les instructions du Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi, initiateur du projet, veille au quotidien à la qualité des équipements qui seront déployés sur le site de Tshipuka.
Il s’agit de trois transformateurs qui ont été commandés et fabriqués sur mesure pour la centrale photovoltaïque de Tshipuka. Le premier et principal transformateur a une capacité de 10 Méga volt ampères. Ce transformateur devra être situé au poste de l’aéroport de Bipemba à Mbuji-Mayi où il va ajuster la tension de 33 kilovolt à 15 kilovolt pour répondre aux besoins du réseau de distribution dans la ville de Mbuji-Mayi sur l’énergie de 10 Mégawatts qui sera produite par la centrale photovoltaïque et le système de stockage sur batterie de 5 Megawatts par heure pendant la nuit. Le tout sera livré à travers une ligne de transmission de 33 kilovolts.
Le deuxième transformateur a une capacité de 250 kilovoltampères. Ce transformateur sera placé à la station Tshipuka, et va servir de source d’énergie pour les différents besoins électriques de la centrale solaire, y compris du bâtiment de contrôle électrique, ainsi que pour les besoins de tous les autres équipements à l’intérieur de la centrale, voir même pour l’éclairage du site.
Enfin, le troisième transformateur a une capacité de 100 kilovolts ampères. Ce transformateur sera situé dans la sous-station de l’aéroport et répondra aux besoins électriques de la sous-station elle-même, y compris de tous les équipements électriques et mécaniques qui la composent.
Il y a lieu de préciser que ces équipements ont été fabriqués par Jiangsu Ryan Electric qui est une industrie chinoise de haute technologie opérationnelle depuis 2007. Cette firme est spécialisée dans la fabrication d’équipements de transmission et de transformation électriques de diverses puissances. Et les équipements destinés à la centrale photovoltaïque de Tshipuka ont été fabriqués dans l’observance et le respect des normes internationales requises pour les composants électriques.
Motif de satisfaction pour la délégation mixte FPI et Grand International Group, après avoir assisté à l’inspection avant expédition des transformateurs pour la Centrale photovoltaïque de Tshipuka.
« En ce vendredi 3 novembre, nous sommes ici à Ryan Electric Company, où nous avons testé les trois transformateurs destinés au projet Tshipuka. Le transformateur auxiliaire de la centrale photovoltaïque, le transformateur auxiliaire de la station de l’aéroport et enfin le transformateur principal de la station de l’aéroport. Je suis très impressionné par les efforts considérables et le professionnalisme de l’usine qui a réalisé tous les tests requis sur les transformateurs pour ce test d’acceptation en usine (FAT) ici en Chine », a déclaré l’ingénieur Petrit Emini, expert en électricité chez Grand International Group.
Le FPI dissipe tout malentendu
Que dire de la date annoncée de décembre 2023 pour la fin des travaux, mais aussi du prétendu arrêt des travaux sur le site de Tshipuka ?
François Mpuila Mukendi, directeur au FPI et le team leader de ce projet, a tenu à dissiper tout malentendu : « S’il y’avait l’arrêt des travaux, le directeur général du FPI, je cite Monsieur Bertin Mudimu Tshisekedi n’aurait pas autorisé cette mission ici en chine. Ces équipements que nous avons inspectés, sont à emmener sur le site de Tshipuka. Mais, la réalité est qu’il y’a eu réduction du nombre des travailleurs dû au fait que le système d’approvisionnement du site de Tshipuka avait connu un problème. Mais aujourd’hui, nous annonçons que cette difficulté de l’approvisionnement du site a trouvé une solution grâce à une collaboration entre le FPI et l’Générale des Finances (IGF) dans la validation des factures des transporteurs. Cette nouvelle donne fera que le Groupement des entreprises égyptiennes, Hassan Allan/Pegesco, qui exécute ces travaux revoit à la hausse le nombre des rotations des travailleurs sur le site. Mais nous disons aussi qu’actuellement sur le site, il y a des travaux qui se font sur la construction du bâtiment de contrôle. Ainsi, les gens qui disent que les travaux se sont arrêtés sur le site de Tshipuka sont simplement de mauvaise foi ».
Concernant la livraison de l’ouvrage, François Mpuila reste optimiste, même s’il reconnaît qu’il y a aura un léger glissement par rapport au délai initial : « Quant à la date de décembre avancée pour la fin de travaux, nous disons que dans la gestion des prévisions, il y’à l’aspect terme de l’erreur à tenir en compte parce qu’il y’a des impondérables qui ne dépendent pas de la volonté humaine ou de la gestion du projet. Nous avons eu à faire face aux effets de l’environnement. A cela ne tienne, nous travaillons pour que le dépassement des jours ne soit pas excessif. » a confié
Il est bon de rappeler que cette opération d’inspection qualitative et fonctionnelle des transformateurs, effectuée en Chine, a été précédée d’autres opérations similaires. Tout récemment, les experts du FPI et de Grand International Group ont participé à d’autres activités d’inspection en usines des appareillages de commutation Basse tension et Moyenne tension, fabriqués par la firme Schneider Electric.
Sur instruction du DG Bertin Mudimu, ces activités ont été entreprises en prélude de l’expédition desdits matériels sur site en RDC.
Concernant l’appareillage de commutation Basse tension, l’inspection s’est déroulée en Egypte, avec à terme une note de satisfaction de la part des délégués du FPI et du Bureau de contrôle et surveillance qui ont donné le quitus pour l’expédition desdits matériels pour le site de Tshipuka.
Quant à l’appareillage de commutation Moyenne tension, les tests d’acceptation en usine se sont passés dans l’usine Schneider Electric, localisée à Manisa (Turquie).
Preuve que le projet avance à grands pas, les matériels, préinspectés en Egypte et en Turquie, arrivent incessamment sur le site de Tshipuka. Ce qui prouve à suffisance que le projet photovoltaïque de Tshipuka n’est pas une vaine promesse, encore moins un éléphant blanc.
Le projet est sur la bonne et son opérationnalisation ne fait l’ombre d’aucun doute.
Communication FPI