Le financement des projets portés par des jeunes entrepreneurs a été au centre de la cérémonie de rapprochement entre le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) et le Fonds de garantie de l’entrepreneuriat au Congo (FOGEC). Au terme d’un protocole d’accord signé lundi à Kinshasa, le FPI et le FOGEC ont décidé d’accompagner les jeunes de 18 et 35 ans à entreprendre pour participer à la création de la richesse nationale.
Le financement des projets portés par des jeunes entrepreneurs a pris une place centrale lors de la cérémonie de rapprochement entre le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) et le Fonds de garantie de l’entrepreneuriat au Congo (FOGEC). En effet, lundi à Kinshasa, un protocole d’accord a été signé entre le FPI et le FOGEC, marquant ainsi leur engagement à soutenir et accompagner les jeunes dans leur démarche entrepreneuriale, afin de contribuer à la création de la richesse nationale.
La cérémonie a connu la présence des ministres de l’Industrie, Julien Paluku, et celui de l’Entreprenariat, Petites et moyennes Entreprises, Désiré M’Zinga Birihanze.
Cette initiative conjointe entre le FPI et le FOGEC revêt une importance capitale dans un contexte où l’entrepreneuriat des jeunes est un levier essentiel du développement économique et social. En offrant un cadre de financement et de garantie, ces deux fonds permettent aux jeunes porteurs de projets de concrétiser leurs idées et de participer activement à la dynamisation de l’économie congolaise.
Le FPI, en tant qu’acteur majeur de la promotion de l’industrie, apporte son expertise et ses ressources financières pour soutenir les initiatives entrepreneuriales des jeunes. De son côté, le FOGEC, en tant que garant de l’entrepreneuriat, offre des garanties financières aux projets innovants et porteurs de croissance, permettant ainsi de sécuriser les investissements et de favoriser l’accès au crédit pour les jeunes entrepreneurs.
Les grandes lignes
Ce protocole d’accord prévoit la mise à disposition des fonds par le FPI en faveur du FOGEC, dans le but de financer les projets sur l’industrialisation portés par les jeunes entrepreneurs éligibles et encadrés par les incubateurs ou encore par d’autres structures d’encadrement et d’accompagnement de ces derniers.
Cette facilitation mise en place entre le FPI et le FOGEC vise le financement des projets portés par les jeunes entrepreneurs dont l’âge varie entre 18 et 35 ans. Avec un taux réduit à 4%. Une évaluation trimestrielle est prévue en vue de mieux encadrer ce protocole d’accord.
Au nom du Gouvernement, le ministre Julien Paluku a exprimé toute sa satisfaction pour l’aboutissement de ce processus : « Les jeunes avaient des difficultés pour accéder au crédit alors que le FPI avait des moyens. En signant ce protocole, ça va permettre de checker en amont tous les projets présentés par les jeunes pour nous rassurer que ces projets sont bancables. Il y a un plan d’affaires qui doit être adopté par le FOGEC avant de le ramener au FPI pour financement. Comme c’est le FOGEC qui est la garantie, il doit se rassurer que tout projet présenté respecte tous les critères exigés par le FPI.»
Le directeur général du FPI, Bertin Mudimu Tshisekedi, a fait remarquer que suivant les instructions du ministère de l’industrie, une réflexion sur la mise en place d’une stratégie d’appui aux projets des jeunes avait été initiée. Et c’est dans ce cadre que le FPI a identifié à travers le pays les incubateurs et structures d’encadrement des jeunes pour envisager des pistes de collaboration et des modes opératoires novateurs. Mais cette vision s’est butée à un obstacle majeur, notamment le fonds de Garantie.
Et d’ajouter : « Le principal obstacle à l’accès des jeunes au crédit en RDC et même ailleurs, réside dans l’incapacité de produire des biens ou une caution bancaire permettant de couvrir le risque que prendrait un éventuel prêteur. C’est pourquoi, il faut se féliciter ici de la création par l’Etat congolais du Fonds de garantie de l’entrepreneuriat congolais qui est venu combler un vide dans le dispositif national d’appui financier au secteur privé ».
Pour sa part Mme Helene Gakuru Bukasa, Directeur Général du FOGEC a aussi, exprimé sa satisfaction étant donné que ce Protocol d’accord intervient dans le cadre de la vision du Président Félix Tshisekedi qui voudrait voir l’émergence des millionnaires congolais.
«Cette initiative traduit notre engagement commun de matérialiser ensemble la vision du Chef de l’Etat dans l’appui à l’entrepreneuriat industriel, moteur du développement, qui favorise l’innovation, la création d’emplois et le développement économique de notre pays, Elle incarne, en outre notre volonté partagée de stimuler l’esprit d’entreprise, d’encourager la créativité et de favoriser l’émergence des entreprises industrielles et semi industrielles répondant aux défis actuels et futurs », a-t-elle déclaré.
En unissant leurs forces et en mettant en commun leurs compétences, le FPI et le FOGEC donnent un nouvel élan à l’en-trepreneuriat des jeunes au Congo. Cette collaboration renforcée ouvre de nouvelles perspectives pour la jeunesse congolaise, en les encourageant à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et en leur offrant les moyens de réussir dans leurs projets.
En conclusion, le protocole d’accord signé entre le FPI et le FOGEC constitue une avancée significative dans le soutien aux jeunes entrepreneurs au Congo. En investissant dans la jeunesse et en favorisant l’innovation et la créativité, ces deux fonds contribuent activement à la construction d’une économie dynamique et prospère, où les jeunes sont les moteurs du changement et de la croissance.