Sous le leadership de Félix Tshisekedi, la révolution énergétique s’accélère avec une forte adhésion du secteur privé

Sous l’impulsion du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, la République Démocratique du Congo (RDC) amorce un virage historique dans le secteur de l’énergie. Avec une vision claire de faire de l’accès à l’électricité un levier de croissance et de développement, le chef de l’État multiplie les initiatives pour faire de la RDC un acteur clé dans le domaine énergétique. Depuis la libéralisation du secteur en 2014 et la mise en place du nouveau Code de l’électricité, les opérateurs économiques congolais répondent à cet appel, motivés par les nouvelles opportunités d’investissement. L’ouverture du secteur énergétique offre aux investisseurs congolais l’opportunité de s’approprier les ambitions du Président Tshisekedi pour un Congo énergétiquement indépendant.

La République Démocratique du Congo (RDC) s’engage dans une bataille stratégique pour gagner la bataille énergétique. Les partenaires étrangers jouent également un rôle clé dans cette dynamique. L’Union européenne (UE), acteur majeur dans la coopération au développement et la protection de l’environnement, est devenue un allié stratégique de la RDC dans la mise en œuvre de projets énergétiques durables. L’un des projets phares soutenus par l’UE est l’initiative énergétique dans le Parc national des Virunga, dans la province du Nord-Kivu. Cette région emblématique, riche en biodiversité et située au cœur d’un parc national classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, abrite plusieurs projets hydroélectriques innovants. Ces centrales, tout en fournissant de l’électricité aux communautés locales et aux petites entreprises, sont conçues pour minimiser leur impact écologique, assurant ainsi la protection des écosystèmes fragiles du Parc national des Virunga. La création d’emplois locaux et le soutien à des activités économiques alternatives, comme l’écotourisme, démontrent comment les initiatives énergétiques peuvent devenir des catalyseurs de développement durable et de stabilité dans des régions parfois marquées par des conflits.

Son avenir : l’autonomie énergétique 

Ce combat, mené par le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, vise à transformer le secteur de l’énergie pour répondre aux besoins de développement du pays. Conscient que l’électricité est un moteur essentiel pour stimuler l’économie et améliorer les conditions de vie de millions de Congolais, le Président Tshisekedi a inscrit la question énergétique au cœur de son programme politique. La libéralisation du secteur en 2014 avec la mise en place du nouveau Code de l’électricité a ouvert la voie aux investisseurs privés, et aujourd’hui, plusieurs acteurs congolais se lancent avec enthousiasme dans cette révolution.

Depuis lors, nous avons vu trois groupes d’initiatives se développer, à savoir :

1. Les projets étatiques et paraétatiques en divers modes. Nous avons vu depuis lors l’achèvement de quelques projets dont Zongo II qui a une capacité de 150 MW, Busanga avec 240 MW et le parachèvement de Kakobola 11 MW, et ce, en attendant le barrage de Katende d’une puissance de 60 MW. Vous conviendrez que cet accroissement est très faible par rapport aux besoins exprimés tant dans la population que par l’économie. Car, d’après la FEC (Fédération des entreprises du Congo), ces nouvelles capacités interviennent, pour le pool Sud, 65 ans après la mise en service de la dernière centrale de Nseke, et pour le pool Ouest, 37 ans après la mise en service d’Inga II.

Il est donc impératif que l’on mette encore davantage d’efforts pour voir toute la capacité de Inga I et Inga II entrer en service et ainsi tendre vers le Grand Inga dans toute son extension.

2. Appui des institutions internationales aux projets. Les partenaires étrangers jouent également un rôle clé dans cette dynamique. L’Union européenne (UE), acteur majeur dans la coopération au développement et la protection de l’environnement, est devenue un allié stratégique de la RDC dans la mise en œuvre de projets énergétiques durables. L’un des projets phares soutenus par l’UE est l’initiative énergétique dans le Parc national des Virunga, au Nord-Kivu au travers des barrages Matebe 14 MW, Luviro 1 et 2 pour 15 MW ainsi que d’autres à venir…

Cette région emblématique, riche en biodiversité et située au cœur d’un parc national classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, abrite plusieurs projets hydroélectriques innovants. Ces centrales, tout en fournissant de l’électricité aux communautés locales et aux petites entreprises, sont conçues pour minimiser leur impact écologique, assurant ainsi la protection des écosystèmes fragiles des Virunga. La création d’emplois locaux et le soutien à des activités économiques alternatives, comme l’écotourisme, démontrent comment les initiatives énergétiques peuvent devenir des catalyseurs de développement durable et de stabilité dans des régions parfois marquées par des conflits.

3. Les projets des privés. Une dynamique s’est créée autour de la fourniture, transport et distribution de l’énergie par le secteur privé. Un des plus vieux projets est celui de Tshikapa qui distribuait de l’énergie à la population. Ce modèle a inspiré une entreprise privée Energie du Nord-Kivu (ENRK), qui prévoit de développer d’autres centrales à Beni et Butembo pour une puissance actuelle de plus de 14 MW. Ces projets se mettent en place dans un environnement difficile avec des bruits de bottes.

Les initiatives congolaises sont aussi ambitieuses que palpables. La plus grande à ce jour est celle de Great Lakes avec M. Yves Kabongo sur les rapides de Kinsuka. Ce projet, encore en études avancées, va produire plus de 900 MW.  Sans oublier Tembo Power de John Kanyoni qui va faire un mix énergétique qui produira plus de 120 MW dans la zone de Lubudi au Lualaba. Il n’attend que des documents administratifs.

Le projet Kipay/Sombwe de M. Eric Monga, qui produira en mix énergétique 166 MW, est sans doute le plus avancé de tous. Il est situé dans le territoire de Mitwaba, dans la province du Haut-Katanga, et se trouve à maturité. Dans sa phase solaire, il a même installé 2,4 MWp avec un stockage de 1,8 Mwh avec une technologie de tracking. C’est la plus grande station solaire privée pour le moment.

LES PIONNIERS

Signalons que le projet solaire de Kipay a été conçue, construit et est opéré exclusivement par des Congolais. Ce qui nous fait croire que même pour des grands projets les Congolais peuvent s’en sortir. Seule la discipline compte pour bâtir de grandes œuvres. Cet élan fait croire que les Congolais ne se lamenteront plus qu’ils aient perdu l’énergie comme ils le font pour d’autres secteurs comme les mines, les banques, etc.

Aux côtés de ces pionniers du secteur de l’énergie, essentiellement Eric Monga, John Kanyoni et Yves Kabongo, d’autres entrepreneurs congolais, tels que le député Fontshi, se lancent également dans des projets énergétiques de grande envergure. Leur engagement reflète la confiance grandissante des acteurs économiques locaux dans les réformes entreprises par le Gouvernement pour moderniser et diversifier le secteur de l’énergie Ces initiatives individuelles se nourrissent d’un environnement politique favorable, dans lequel l’État facilite l’accès aux ressources naturelles et encourage la collaboration entre investisseurs nationaux et internationaux.

La politique énergétique actuelle de la RDC semble inspirer d’autres entrepreneurs et inciter les investisseurs à s’engager dans le secteur, créant ainsi un cercle vertueux. À mesure que des acteurs intensifient leurs efforts pour exploiter les ressources énergétiques du pays, la RDC gagne en crédibilité sur la scène internationale en tant que destination d’investissement.

Le Président Tshisekedi, en plaçant l’énergie au cœur de ses priorités, envoie un message clair : la RDC veut devenir un acteur incontournable de l’énergie en Afrique centrale et réduire sa dépendance aux importations énergétiques.

Les défis restent nombreux, notamment en termes d’infrastructure, de financement et de formation d’une main-d’œuvre qualifiée, mais les initiatives en cours démontrent qu’un changement est en marche. L’enthousiasme et l’implication des opérateurs économiques congolais montrent qu’ils s’approprient cette vision de modernisation et d’autonomie énergétique, renforçant ainsi le tissu économique et industriel du pays.

Tout compte fait, la RDC semble bien engagée dans une révolution énergétique. Sous le leadership du président Félix Tshisekedi et grâce aux efforts conjugués des acteurs locaux et des partenaires internationaux, le pays se donne les moyens d’assurer un avenir énergétique prometteur. Avec des projets comme Kipay Sombwe, Tembo Power et Great Laker, Kinsuka et les initiatives dans le Parc national des Virunga, la RDC peut espérer devenir un modèle d’intégration entre développement économique et respect de l’environnement, inspirant d’autres nations africaines à suivre son exemple.

Cette transition, si elle réussit, pourrait bien propulser la RDC au rang de puissance énergétique régionale, au bénéfice de ses citoyens et de l’économie du continent africain.

Econews

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