Éducation Nationale : un vent nouveau dans l’administration annihile les habitudes mafieuses d’antan

Pour son deuxième mandat à la tête de la République démocratique du Congo, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a placé sa confiance en Raïssa Malu pour relever le niveau et la qualité de l’enseignement primaire et secondaire en République démocratique du Congo, après le blason terni du sous-secteur, caractérisé par des scandales financiers et mauvaise gouvernance lors de la mandature précédente. Champion de la masculinité positive, le Président de la République a nommé cette femme scientifique et technocrate au poste de Ministre d’Etat, Ministre de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté, pour poursuivre à bon escient le vaste programme de la gratuité de l’enseignement primaire. Six mois après sa prise des fonctions, les résultats sont plus que palpables dans le sous-secteur de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté.

A son arrivée déjà, il fallait relever le grand défi de l’organisation de la 58e session ordinaire de l’Examen d’Etat, et le Cycle court. Et malgré un contexte difficile de la guerre d’agression rwandaise dans l’Est du pays, l’organisation de ces épreuves certificatives a été une réussite totale, du début du processus jusqu’à la publication -sans anicroche et dans un délai record- des résultats, à la grande satisfaction de toute la communauté de l’Education nationale. 962.887 candidats du Cycle long, dont environ 42% de filles, et 5.417 candidats du Cycle court, dont 18,5% de filles, ont participé, répartis sur 2.960 centres de passation. Grâce aux innovations apportées par la Ministre d’Etat basées sur le renforcement de l’Administration, l’échéancier du processus de correction et de publication des résultats de l’Examen d’Etat a été respectée. La correction a débuté le 1er juillet et aux alentours du 25 juillet, c’était déjà le début de la publication des résultats.

C’est clairement le premier test réussi par la nouvelle patronne de l’Education Nationale, s’alignant ipso facto sur la communication du Président de la République à la quatrième réunion du Conseil des ministres le 5 juillet. Le Chef de l’Etat tenait au renforcement de la crédibilité des résultats de l’Examen d’Etat édition 2024, demandant à la Ministre d’Etat de veiller sur la fiabilité du processus et la crédibilité des résultats, car la publication de l’édition 2022-2023 a suscité une vive polémique au sein de l’opinion.

La réussite totale de ce premier défi a suscité de l’inquiétude dans le chef des pêcheurs en eaux troubles. Ces pourfendeurs, habitués aux situations de mal gouvernance, ont commencé à fomenter des crises, lançant des attaques contre la nouvelle autorité de l’EDU-NC, ils ont instrumentalisé une certaine presse pour leurs basses besognes.

Mais sans désemparée, Raïssa Malu, avec sa nouvelle équipe, continue d’avancer, rivée sur la vision du Chef de l’Etat et les principes directeurs qui guident les actions du Ministère, notamment, le dialogue avec les parties prenantes, le renforcement de l’administration, l’investissement dans la formation et le développement professionnel des enseignants, la promotion de l’équité et de l’inclusion, et l’intégration des technologies de l’information et de la communication, afin de développer le système éducatif national.

D’un défi à un autre, la nouvelle patronne de l’EDU-NC a, avec maestria, conduit, avec son collègue le VMP de la Fonction Public, les complexes négociations de la Commission Paritaire à Bibwa dans la banlieue Est de Kinshasa pour préparer la rentrée scolaire. La situation de l’enseignant a été au cœur de ces assises et ce dernier a obtenu une amélioration significative de son revenu mensuel, et cela, après plusieurs années de flou qui entourait la rémunération des enseignants à travers le pays, parmi lesquels des Non payés ! Après une tournée dans le Grand Kasaï, et récemment dans la province de Tanganyika, Raïssa Malu a intensifié son action pour l’amélioration de la fonction enseignante.

La récente mise en place faite par la patronne de l’Education Nationale, avec la désignation d’un nouveau directeur national de la Dinacope, un nouvel Inspecteur général, et de changements et autres permutations des Inspecteurs principaux provinciaux (IPP), a visiblement désarticulé la vieille maffia qui sévissait dans le sous-secteur. Certains IPP, pourtant notifiés de leur changement après des prestations teintées de corruption et concussion, essaient de s’exprimer au point de saisir abusivement la justice. Ils devaient plutôt se mettre à carreaux, du moment qu’ils ne sont pas assignés en justice. Le contrôle du fichier de paie des agents de l’Administration de l’EDU-NC, et des enseignants, lancé par la Dinacope sur instruction de la Ministre d’Etat, fait trembler ! Les maffieux sont poussés dans leur retranchement, et leur premier réflexe, c’est de manipuler et émouvoir l’opinion avec des fausses nouvelles sur les réseaux sociaux. Mais ces manoeuvres dilatoires sont vaines, bien au contraire, leurs manigances étant mises à nu. Et les premiers contrôles effectués à Kinshasa ont permis de récupérer déjà plus de 310 millions de Francs Congolais, directement affectés à la paie des enseignants Non Payés ! Ce contrôle va inexorablement s’étendre dans les provinces, les missions sont constituées pour descendre dans l’arrière-pays pour contrôler physiquement le personnel dans les bureaux gestionnaires. Le but est de régulariser la situation des enseignants et récupérer de l’argent indûment perçu par des personnes qui n’en ont pas qualité et droit.

La rigueur, la probité morale et surtout la question des conditions socioprofessionnelles de l’enseignant en vue d’améliorer de la qualité de l’enseignement sont le leitmotiv de la ministre d’Etat qui, pour ce faire, a mis en route le Plan quinquennal de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté, une nouveauté qui marque une rupture avec la navigation à vue qui caractérisait la gestion d’antan de ce ministère indispensable pour la formation du Congolais du futur, principal agent du développement de la République démocratique du Congo.

Econews avec congo365.com

 

 

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