On ne déclare pas la guerre à l’emporte-pièce. Il faut beaucoup de discernement dans l’analyse de l’existant des forces en présence et de la prospective de la gagner. En l’état actuel de la situation, le risque majeur est de retrouver une partie de l’est de notre pays comme les hauteurs de Golan, en Syrie, occupées depuis la guerre de six jours de 1967 par Israël au motif qu’elles servent de tampon ou bouclier contre toute velléité d’agression des Syriens. Depuis la fuite de Bachar de Syrie, Israël a renforcé sa position en vertu de la loi sur les hauteurs de Golan, un acte d’annexion qui ne dit pas son nom.
Au regard de l’offre en minerais rares, l’ennemi va continuer à s’équiper pour détruire notre intégrité. La communauté internationale, ce machin comme dirait De Gaulle, ne fera rien. Si n’est que des condamnations verbales.
Il faut saluer la réaction de P05 devant les journalistes nuançant sa déclaration du 19 novembre 2023 sur la radio Top Congo Fm. Il y a d’autres options que la déclaration de guerre. Il sait pourquoi il a pris cette posture. Poutine n’a jamais déclaré la guerre. Zelenski, non plus. Tous deux savent que les conséquences sont plus complexes que ne pourront comprendre les thuriféraires dans des déclarations dont la vacuité abyssale étouffe la raison. Les Occidentaux, soutiens et souffleurs de Zelenski, ne parlent que d’agression de la Russie.
C’est mon opinion.
Nkoy Mobali (CP)