Candidat à la dernière élection du gouverneur de la ville de Kinshasa, Deo Kasongo, homme d’affaires engagé et patron de DIVO, avait de grandes ambitions pour la ville qui l’a vu naitre. Malheureusement, les calculs politiques en ont décidé autrement, plaçant aux commandes de l’Hôtel de ville de Kinshasa quelqu’un qui étale chaque jour son impuissance. A la suite des inondations qui viennent de frapper la ville, Deo Kasongo est partagé entre la colère et la compassion. C’est sur son compte qu’il décharge toutes ses frustrations de voir la ville de Kinshasa, sa ville, se désintégrer.
« Mais je garde la foi. Foi en la beauté de Kinshasa. Foi en sa résilience. Mais surtout, foi en Dieu que Kinshasa peut et doit changer en mieux. Ce n’est pas une question de chance, mais de responsabilité », écrit-il.
Pour lui, la renaissance de la capitale congolaise n’est pas une utopie, mais un impératif : anticiper les crises, agir avec vision, et transformer l’essai du désastre en responsabilité collective. Un message qui résonne comme un appel au sursaut, entre lucidité et espérance.
« Notre ville mérite que nous la dirigions en anticipant avec vision avant que les situations ne deviennent des catastrophes et en sachant gérer toute forme de crises », lance-t-il.
Voici l’intégralité de son message, posté dans son compte X.
« Je présente mes sincères condoléances à tous ceux qui à Kinshasa, ont perdu un être cher dans cette catastrophe depuis 24h, mes pensées positives à ceux dont les biens ont été emportés et qui ne savent où dormir, ma sympathie aux nombreux automobilistes qui ont passé la nuit dans leurs voitures.
Chers frères et sœurs Kinois,
Kinshasa ne mérite pas ça, Kinshasa ne mérite pas l’indifférence qu’on lui sert.
Ces inondations récurrentes, ce chaos logistique, cette détresse généralisée… Ce n’est pas une fatalité, c’est le résultat d’une absence de respect des normes, de rigueur et de pragmatisme.
Les inondations, cette détresse omniprésente, ce n’est pas le destin de notre capitale. Ce n’est pas une fatalité, mais un échec collectif, là où l’indifférence semble régner pendant que la ville se noie.
Je pense à ceux qui, comme moi, portent Kinshasa dans leur cœur. À ceux qui se battent, qui rêvent, qui espèrent malgré tout, chaque jour.
Mais je garde la foi.
Foi en la beauté de Kinshasa. Foi en sa résilience.
Mais surtout, foi en Dieu que Kinshasa peut et doit changer en mieux.
Ce n’est pas une question de chance, mais de responsabilité.
Notre ville mérite que nous la dirigions en anticipant avec vision avant que les situations ne deviennent des catastrophes et en sachant gérer toute forme de crises.
Nous ne devons plus perdre de temps ! Mais pour l’heure il faut sauver des vies, assister ceux qui ont besoin d’aide.
Que Dieu nous garde! »
Deo Kasongo