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L’Agence des Zones économiques spéciales (AZES) célèbre une décennie d’impulsion industrielle en RDC

L’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES) a lancé ce lundi ses célébrations décennales sous le thème « Mise en œuvre des ZES en RDC : Bilan, Défis et Perspectives », lors d’une cérémonie solennelle à l’hôtel Hilton de Gombe. Placé sous le haut patronage du Ministère de l’Industrie, l’événement a réuni décideurs politiques, partenaires internationaux et acteurs économiques pour dresser un bilan contrasté : dix projets de ZES initiés, dont quatre opérationnels, mais des défis persistants comme le manque d’infrastructures et de financements dédiés. Entre hommages aux anciens ministres, appels à moderniser les zones économiques et annonces de réformes structurelles, l’AZES affiche ses ambitions pour la prochaine décennie, avec en point d’orgue la visite des ZES de Maluku et Kin-Malebo, mardi 15 avril.

Sous le thème « Mise en œuvre des ZES en RDC : bilan, défis et perspectives », l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES) a lancé, le lundi 14 avril 2025, les festivités marquant ses 10 ans d’existence. Placées sous le haut patronage du ministère de l’Industrie et Développement des PME et PMI, les célébrations ont réuni à l’hôtel Hilton de Gombe des officiels gouvernementaux, des partenaires techniques et financiers, des diplomates et des acteurs clés du

Créée le 14 avril 2015, l’AZES a pour mission de promouvoir et de superviser les Zones Économiques Spéciales (ZES), outils clés de l’industrialisation du pays. À ce jour, l’agence compte une dizaine de projets de ZES, dont quatre sont pleinement opérationnels.

Dans son discours d’ouverture, Mme Joséphine Mbombo, présidente de son Conseil d’administration, a salué cette décennie comme « le reflet concret du plan directeur d’industrialisation de la RDC, porteur de croissance inclusive ».

Leçons et ambitions

Représentant le ministre de tutelle, M. Clément Mushengezi, directeur de cabinet, a rappelé le rôle stratégique des ZES : « Stimuler les investissements, créer des emplois, relancer l’industrie et intégrer la RDC dans les chaînes de valeur africaines ». Toutefois, le directeur général de l’AZES, M. Auguy Bolanda, a dressé un bilan nuancé, soulignant les défis persistants : manque d’infrastructures, complexité des expropriations, insuffisance budgétaire et absence de fonds dédiés. Pour y répondre, il a plaidé pour : l’ancrage institutionnel de l’AZES, la création d’un fonds spécial pour les ZES, l’instauration de guichets uniques administratifs et l’ouverture de bureaux provinciaux.

Jean Luc Mastaki, directeur sous-régional de la Commission Économique pour l’Afrique (CEA), a appelé à moderniser le modèle : « Les ZES doivent s’adapter aux standards internationaux, générer des retombées locales et miser sur l’innovation ». Un message relayé par les partenaires techniques, dont la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement (BAD), honorés lors de la cérémonie aux côtés d’anciens ministres et du personnel de l’AZES.

Portes ouvertes et collaborations stratégiques

Les festivités se sont poursuivies, mardi 15 avril, par une visite des ZES de Maluku et Kin-Malebo, pôles industriels en développement au nord-est de Kinshasa. Parallèlement, l’AZES a rappelé ses affiliations à des réseaux internationaux comme la World Free Zones Organization (WFZO) et ses collaborations avec des institutions locales telles que l’ANAPI et l’ARCA.

Alors que la RDC ambitionne de devenir un hub économique régional, les ZES incarnent à la fois un espoir et un défi. Entre bilan mitigé et perspectives audacieuses, l’AZES devra, dans les prochaines années, concilier attractivité des investisseurs et impact socio-économique pour écrire le prochain chapitre de son histoire.

Econews

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