Sept milliards de dollars américains consacrés aux travaux d’infrastructures, c’est fait ! En tout cas, c’est ce qu’on retient de la signature jeudi, en présence du Président de la République, de l’avenant n°5 à l’accord de convention signé en 2008 entre l’Etat congolais et un groupement d’entreprises chinoises. Revu récemment au terme des discussions entamées entre les deux parties (RDC et Chine), l’accord a donc été équilibré, permettant à la RDC de récupérer une enveloppe supplémentaire de près de sept (7) milliards de dollars américains à consacrer aux travaux d’infrastructures.
Preuve de la célérité qui anime les deux parties, un premier décaissement de plus de 700 millions USD est prévu pour des travaux d’urgence de la voirie de la ville de Kinshasa et de quelques routes d’intérêt national.
Grâce à la dextérité de l’IGF (Inspection générale des finances) et de son patron, Jules Alingete Key, la RDC va enfin tirer de grands dividendes en termes d’infrastructures du contrat chinois.
Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a présidé, jeudi à la Cité de l’UA, la cérémonie de signature de l’accord renégocié de la convention signé en 2008 entre l’Etat congolais et un groupement d’entreprises chinoises. Rien ne serait rendu possible sans la clairvoyance de l’IGF et de son patron, Jules Alingete, qui a fini par obtenu du Gouvernement la décision de revoir cet accord de 2008, jugé en déphasage avec les intérêts de la RDC. Après un temps de résistance, la Chine a fini par céder aux revendications de la RDC, acceptant de revoir une bonne partie des dispositions convenues en 2008.
Après les options d’accord convenues en début de cette année, les deux parties se sont donc retrouvées jeudi à la Cité de l’UA pour sceller le nouveau partenariat en présence du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi.
C’est en réalité le 5ème avenant de cette convention de collaboration conclue en avril 2008.
Il a l’avantage de permettre à la République Démocratique du Congo de disposer d’une enveloppe de sept (7) milliards USD pour construire 6.000 kilomètres de routes dans les 15 prochaines années autant à Kinshasa que dans les provinces, en raison de 400 Kilomètres par an.
NOUVEAU DÉPART
Une nouvelle étape cruciale a été donc franchie dans le domaine des infrastructures en République Démocratique du Congo (RDC) avec la signature de l’avenant n° 5 à l’accord de convention entre l’Etat congolais et un groupement d’entreprises chinoises. Cette signature, qui a eu lieu jeudi dernier, a confirmé l’octroi d’une enveloppe supplémentaire de sept milliards de dollars américains pour des travaux d’infrastructures dans le pays.
Cet accord, initialement signé en 2008, a été récemment révisé à la suite de discussions entre la RDC et la Chine, permettant ainsi d’équilibrer les termes de l’accord.
Cette révision a abouti à la libération de cette importante somme d’argent destinée à la modernisation et au développement des infrastructures en RDC.
La réactivité des deux parties dans la finalisation de cet accord démontre l’engagement et la volonté de dynamiser le secteur des infrastructures en RDC. En effet, un premier décaissement de plus de 700 millions de dollars américains est déjà prévu pour des travaux d’urgence, notamment la réhabilitation de la voirie de la ville de Kinshasa et de certaines routes d’intérêt national.
LES TRAVAUX PRÉVUS EN 2024
Avec la première enveloppe qui sera libérée pour l’année 2024, soit près de 700 millions USD, rapportent des sources proches du dossier, dans un mois, les travaux de construction des routes vont être lancés à Kinshasa, dans le Grand Équateur, au Kasaï Oriental, au Haut-Lomami et au Lualaba.
Dans la capitale, le plan des grands travaux de 2024 prévoit la construction de la route de Mbudi – UPN – Kimwenza – NDjili Brasserie – Avenue Ndjoko – Aéroport de Ndjili.
La route Gombe – Long du Fleuve – Aéroport de Ndjili fait également partie de ce plan.
À l’intérieur du pays, le projet programmé a pris en compte l’axe Mbujimayi – Muene Ditu – Kaniama – Kalemie – Luena – Nguba.
Le quatrième axe concerne Mbujimayi – Kabinda – Kindu – Bukavu – Goma.
La cinquième route retenue est celle d’Akula dans le Grand Équateur.
L’INCONTOURNABLE IGF
Dans le cadre de la récente augmentation de l’enveloppe des travaux en infrastructures en République Démocratique du Congo (RDC) à sept milliards de dollars US, un acteur clé se démarque :
Jules Alingete, chef de l’Inspection Générale des Finances (IGF).
Grâce à sa perspicacité et à sa détermination, il a joué un rôle crucial dans la renégociation de l’accord de 2008, permettant ainsi à la RDC de bénéficier de fonds supplémentaires pour ses projets d’infrastructures.
Malgré les critiques et les attaques dont il a été la cible, Jules Alingete est resté inflexible dans ses positions, conduisant la partie chinoise à revoir certaines dispositions de l’accord initial. Son engagement et sa ténacité ont finalement porté leurs fruits, offrant à la RDC une opportunité précieuse d’investir davantage dans ses infrastructures.
Cette réussite n’aurait pas été possible sans le soutien et la confiance du Président de la République, Félix Tshisekedi, qui a su reconnaître l’importance des conclusions transmises par l’IGF. En restant fidèle à ses convictions et en soutenant les actions de Jules Alingete, le Président Tshisekedi a contribué à garantir que les intérêts de la RDC soient pleinement pris en compte lors des négociations.
Au final, c’est la RDC qui sort gagnante de cette révision d’accord, bénéficiant d’une enveloppe financière plus conséquente pour ses projets d’infrastructures.
Cette réussite souligne l’importance du travail de l’IGF et de Jules Alingete dans la défense des intérêts économiques du pays, et met en lumière l’importance de la coopération entre les institutions nationales pour atteindre des objectifs communs de développement et de prospérité pour tous les citoyens congolais.
Cette injection de fonds massifs dans les infrastructures de la RDC ouvre de nouvelles perspectives pour le pays. En effet, la modernisation des infrastructures
de transport, d’énergie, d’eau et d’autres secteurs clés contribuera à stimuler l’économie, à créer des emplois et à améliorer les conditions de vie de la population.
Les retombées de ces investissements ne se limiteront pas uniquement à la sphère économique, mais auront également un impact social en favorisant l’accessibilité aux services de base et en renforçant l’intégration régionale.
De plus, ces travaux d’infrastructures permettront de renforcer les capacités du pays à attirer davantage d’investissements et à stimuler la croissance économique à long terme.
En conclusion, l’annonce de cette enveloppe de sept milliards de dollars américains dédiée aux travaux d’infrastructures en RDC marque un tournant majeur dans le développement du pays. Cet investissement massif ouvre la voie à une transformation significative du paysage infrastructurel congolais, offrant de nouvelles opportunités de croissance et de prospérité pour la population de la RDC.
ECONEWS