Contrairement à ce que pensent les incrédules, la pandémie de COVID-19 n’est pas encore éradiquée. Par conséquent, le vaccin, le respect strict et rigoureux des gestes barrières demeurent les principales dispositions préventives. Tout en signalant la régression de cette maladie en République Démocratique du Congo, le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention alerte sur une probabilité d’une cinquième vague entre avril et juillet 2022 en cas de négligence des mesures barrières.
Au cours de sa quarantième réunion qui s’est tenue vendredi 11 février 2022, le Conseil des ministres a été informé de l’évolution de la pandémie de COVID-19 en République Démocratique du Congo.
Intervenant à ce propos, le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani, s’est réjoui de la régression, en l’espace de trois semaines, du nombre de cas de contamination de la pandémie de COVID-19 sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.
Outre la régression de la maladie, a-t-il indiqué, il y a la baisse du nombre de cas de contamination et d’hospitalisation.
Cependant, le ministre Mbungani a attiré l’attention du Conseil des ministres sur le fait que l’analyse des données de deux premières années passées renseigne clairement que la saisonnalité du Coronavirus en République Démocratique du Congo est au milieu et en fin d’année. Ce qui indique la probabilité d’une cinquième vague entre avril et juillet 2022.
Dans son compte rendu, le porte-parole du gouvernement, le ministre Patrick Muyaya, a précisé que « c’est pour la première fois que la République Démocratique du Congo enregistre une régression continue du nombre de cas rapportés ainsi que celui d’hospitalisation. C’est aussi pour la première fois que la pandémie de COVID-19 régresse de façon simultanée entre la ville de Kinshasa et les autres provinces. Grâce à une prise en charge responsable et appropriée, le gouvernement a tout fait pour contenir cette quatrième vague ».
Levée du couvre-feu : la décision du chef de l’Etat attendue
Par ailleurs, par rapport à la régression du nombre de cas de contamination de la pandémie de COVID-19 et d’hospitalisation, le Conseil des ministres a annoncé, au cours d’une de ses réunions précédentes, la levée progressive du couvre-feu. Avant la prise de la décision par le chef de l’Etat, il a été demandé aux structures concernées par la riposte contre la COVID-19, à savoir le Comité multisectoriel de riposte (CMR) et le TASK Force de la Présidence de la République en matière de santé de réfléchir là-dessus. C’est de leurs avis scientifiques que pourra éventuellement dépendre la décision du chef de l’Etat sur la levée progressive du couvre-feu.
Pour rappel, la République Démocratique du Congo se trouve en pleine quatrième vague de la pandémie de COVID-19 avec la survenue du variant Omicron découvert en Afrique du Sud l’année dernière. Le gouvernement congolais reconnaît la vaccination comme unique remède contre cette maladie.
Véron Kongo