Après Kisangani, le PM Judith Suminwa de retour à Kinshasa avec un seul vœu : «Plus jamais ça !»

La Première ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), Judith Suminwa Tuluka, a achevé, vendredi 2 août, son séjour à Kisangani, où elle a célébré la Journée du génocide congolais, surnommée « GENOCOST ». Cette commémoration, qui vise à rappeler les souffrances engendrées par des décennies de violence et de conflits, a été marquée par une forte émotion et un prononcé engagement pour un avenir meilleur.

Durant son intervention, Mme la Première ministre a exprimé sa profonde compassion envers les victimes des atrocités subies par le peuple congolais au cours des trente dernières années. «Plus jamais ça !», a-t-elle martelé, soulignant un vœu collectif de ne plus laisser l’histoire se répéter. Cet appel à la mémoire et à la réconciliation vise à galvaniser la nation autour de la paix et de la justice.

Dans une atmosphère empreinte de résilience, Judith Suminwa Tuluka a promis de ne ménager aucun effort pour restaurer la paix sur l’ensemble du territoire national. « La RDC a souffert, mais nous sommes déterminés à reconstruire notre pays sur les fondations de l’unité et de la solidarité», a-t-elle affirmé.

Son séjour à Kisangani s’est également nourri de rencontres avec des acteurs locaux, des organisations de la société civile, ainsi que des groupes de jeunes. Ces interactions ont permis de mettre en lumière des initiatives locales visant à promouvoir la réconciliation et à renforcer la cohésion sociale. La Première ministre a encouragé ces efforts, tout en appelant à un engagement collectif pour bâtir un avenir où la paix serait la norme et non l’exception.

La Journée du génocide congolais ne se limite pas seulement à un instant de mémoire, mais incarne également un appel à l’action. Judith Suminwa Tuluka a insisté sur le fait que la lutte contre l’impunité et la promotion des droits humains doivent être au cœur des priorités du gouvernement.

Les cris de désespoir, mais aussi d’espoir, résonnent encore dans les esprits des Congolais. La promesse de la Première ministre de travailler sans relâche pour éradiquer la violence et promouvoir le dialogue est perçue comme un rayon de lumière dans l’obscurité persistante.

A tout prendre, le passage de Mme Judith Suminwa Tuluka à Kisangani, son deuxième voyage dans le Congo profond depuis sa prise des fonctions de Premier ministre, marque une étape significative dans la quête de paix en RDC. Alors que les défis demeurent nombreux, son engagement à mener des actions concrètes pour la réconciliation et la reconstruction de la nation est un signal d’espoir pour un peuple déterminé à tourner la page des souffrances passées.

«Nous sommes la voix de ceux qui ne peuvent pas parler», a-t-elle déclaré, renforçant l’idée que chaque Congolais est acteur du changement, et que le chemin vers la paix est un voyage commun.

La route est encore longue, mais avec des leaders déterminés et un peuple uni, la RDC peut entrevoir un avenir fait de paix et de prospérité.

Hugo Tamusa