Entre l’ARSP (Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé) et le FOGEC (Fonds de garantie de l’entrepreneuriat au Congo), il y a une convergence de vue pour l’émergence d’une classe moyenne en République Démocratique du Congo. Les deux établissements publics se sont engagés à travailler ensemble pour le développement de la vraie classe moyenne selon la vision tracée par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Les autorités de ces deux établissements publics, sous tutelle du Ministère de l’Industrie et Développement des PME, ont au cours d’une séance de travail échangé sur les questions pratiques impliquant leur rôle dans le soutien aux entrepreneurs en vue de l’émergence d’une vraie classe moyenne congolaise.
Dans un contexte économique en pleine évolution, l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) et le Fonds de garantie de l’entrepreneuriat au Congo (FOGEC) ont récemment annoncé une collaboration stratégique visant à encourager l’émergence d’une véritable classe moyenne en République Démocratique du Congo (RDC). Cette initiative s’inscrit dans la continuité de la vision développée par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui aspire à construire une économie plus robuste et inclusive.
Lors d’une séance de travail qui a rassemblé les autorités des deux établissements publics sous la tutelle du Ministère de l’Industrie et Développement des PME, plusieurs enjeux pratiques ont été discutés. L’objectif principal de cette rencontre était d’échanger des idées et des stratégies sur la manière de soutenir au mieux les entrepreneurs congolais dans leur quête de prospérité.
La question de la redevance FOGEC sur le marché de la sous-traitance a été également évoquée par les deux parties représentées. Le point de vue de l’ARSP a été porté par le Président de son Conseil d’administration (PCA), Felly Samuna, son Directeur général (DG), Miguel Kashal Katemb, le DGA Georgine Madiko et quelques experts. Pour sa part, le FOGEC était porté par son PCA, son Directeur général et des experts.
Répondant aux questions de la presse, à l’issue de cette séance de travail, le DG du FOGEC, Laurent Munzemba, a fait le point de cette séance de travail qui a réuni le staff de deux établissements publics relevant de l’autorité du ministère de l’Industrie et Développement de PME.
« C’est déjà un entretien fraternel. C’est un moment d’échange entre deux entités qui évoluent sous la même tutelle. Le même écosystème pour le même objectif de matérialiser la vision du chef de l’État qui veut voir pendant son mandat des entrepreneurs qui vont créer de l’emploi. C’était un entretien sur la question de la redevance sur la sous-traitance mise en place pour pouvoir soutenir ce besoin la d’aider les entrepreneurs», a dit le DG Laurent Munzemba.
De son côté, le DG de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb, s’est félicité de ce rapprochement avec le FOGEC : « Je tiens à remercier le président du conseil d’administration du FOGEC ainsi que celui de l’ARSP ainsi que les membres qui siègent dans cette commission, c’est aussi l’occasion de saluer l’implication du ministre de l’industrie et entrepreneuriat, les travaux que nous venons de débuter c’est aussi par le concours du FOGEC, il ne suffit pas d’avoir seulement le contrat mais aussi de l’exécuter, la capacité ainsi que les moyens financiers, et nous allons ensemble travailler pour qu’on ait de l’impact selon la vision du Chef de l’État ».
REGARDER DANS LA MEME DIRECTION
Le rôle de l’ARSP est crucial dans la régulation et l’encadrement des entreprises de sous-traitance, un secteur vital pour la création d’emplois et le dynamisme économique. De son côté, le FOGEC se positionne comme un acteur clé en matière de financement des projets entrepreneuriaux, offrant des garanties qui permettent d’attirer des investissements.
Les deux institutions sont conscientes des défis auxquels sont confrontés les entrepreneurs en RDC, tels que l’accès limité au financement, la bureaucratie et le manque de formation. À travers cette collaboration, elles visent à mettre en place des mécanismes d’accompagnement adaptés qui favoriseront l’innovation et la compétitivité des PME, les véritables moteurs d’une classe moyenne dynamique.
L’inclusion de la jeune génération dans ce processus est également un point essentiel. Les autorités ont convenu de mettre en place des programmes spécifiques pour soutenir l’entrepreneuriat des jeunes, en misant sur leur créativité et leur dynamisme.
Cette convergence de vue entre l’ARSP et le FOGEC est un signal fort du gouvernement congolais en faveur d’un développement économique durable et inclusif. L’engagement collectif pour l’émergence d’une classe moyenne en RDC pourrait transformer le paysage économique du pays et offrir de nouvelles perspectives aux millions de Congolais en quête d’opportunités.
Ainsi, le travail conjoint de ces deux institutions pourrait jouer un rôle déterminant dans la redynamisation de l’économie congolaise et dans l’accélération du processus d’émergence d’une classe moyenne solide, garante d’un avenir prometteur pour la République Démocratique du Congo.
Econews
