Campagne agricole 2023-2024 : TFM encadre plus de 1.600 planteurs dans la lutte contre la pénurie de maïs

Le mois d’août marque une période cruciale pour l’agriculture dans la région de Fungurume, alors que le maïs, l’une des principales cultures de la concession de Tenke Fungurume Mining (TFM), entre dans sa phase de récolte. Les routes de la concession se remplissent de camions, témoignant d’une effervescence logistique inédite entre les entrepôts de TFM et les divers pools agricoles situés au cœur de sa zone d’activité. Dès le premier jour du moïs, TFM intensifie ses efforts de collaboration avec les Comités locaux de développement (CLD) de la chefferie des Bayeke et de la commune de Fungurume. L’objectif est clair : assurer le succès du recouvrement du Crédit-maïs, qui représente la dernière étape de la campagne agricole 2023-2024. Grâce à cette initiative, TFM s’engage non seulement à soutenir les agriculteurs locaux, mais également à promouvoir le développement économique de la région. Reportage.

Le mois d’août sonne le début de la récolte du maïs dans la concession Tenke Fungurume Mining (TFM). Un ballet de camions s’observe entre les entrepôts de TFM et les différents pools agricoles de sa concession. En effet, dès le début du mois, TFM travaille avec les deux comités locaux de développement (CLD), essentiellement ceux de la chefferie des Bayeke et de la commune de Fungurume, pour recouvrer le Crédit-maïs, étape ultime de la campagne agricole 2023-2024.

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Au début de la campagne agricole, les planteurs reçoivent des intrants agricoles. En plus, un accompagnement technique sur la conduite de la culture et un suivi de proximité leur est fourni tout au long de la saison par des ingénieurs agronomes de TFM. À la récolte, le maïs dû pour pérenniser le programme est rassemblé auprès des chefs de groupes établis. C’est de là que les agronomes de TFM le récupèrent.

Pour cette campagne, 1.677 planteurs ont été accompagnés. Et dans le cadre du projet d’appui à l’agriculture du cahier des charges, les planteurs avaient reçu un lot d’intrants agricoles, composé de semences et fertilisants de bonne qualité pour garantir un bon rendement.

Selon le programme, les planteurs sont tenus de ponctionner de leurs récoltes et restituer au Programme une quantité déterminée de maïs par hectare. Ainsi, 615 tonnes de maïs sont attendus des mains des planteurs au bout de la campagne agricole en règlement du crédit-maïs.

Les stocks ainsi constitués, l’acheminement des sacs de maïs à l’entrepôt TFM a été facilité par le CLD de la chefferie des Bayeke qui a déployé trois camions neufs.

Mis en place depuis 2008 par TFM, le programme d’appui aux agriculteurs de la concession est désormais couvert par le cahier des charges de TFM, qui a d’ailleurs doté les deux CLD de neuf tracteurs l’année dernière.

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Cet accompagnement a permis aux planteurs d’améliorer leur rendement agricole, contribuant ainsi de manière significative à la lutte contre l’insécurité alimentaire dans la région. Notant que la production pour la campagne 2023-2024 a été de 9.675 tonnes, soit une augmentation de près de 30 % par rapport à celle de 2022-2023, qui a été de 7.510 tonnes.

«Il sied de rappeler qu’en vue de la pérennisation et appropriation de ce projet par les communautés bénéficiaires, le cahier des charges de TFM pour la période 2021-2025 prévoie également la construction de quatre (4) entrepôts dans les quatre (4) pools agricoles constitués, à savoir Nguba, Kando-Nord, Lukotola et Tshilongo. Ces entrepôts serviront au stockage de maïs récolté dès la campagne agricole 2024-2025. De quoi permettre aux planteurs de vendre leurs produits au moment propice et accroître leurs recettes», a rassuré Modeste Mujinga, coordonnateur des Programmes de développement économique-TFM.

Avec le lancement du programme Crédit-maïs, les agriculteurs ont pu tirer leur épingle du jeu. Leur rendement à l’hectare a augmenté considérablement. Il est parti de 0,8 tonne l’hectare, avant le programme d’encadrement, à environ 6,5 tonnes actuellement. Quant à la surface exploitée, elle est passée de 500 ha au lancement du programme en 2008 à 1.500 hectares actuellement.

Cette amélioration de la production agricole influe très positivement sur la sécurité alimentaire et le revenu des ménages, les agriculteurs s’organisant en associations volontaires d’épargne et de crédit, visant à terme leur autono-misation. Sur le même registre, ce programme a formé 266 planteurs à l’élevage de la volaille, un plus à leur connaissance en agriculture.

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Avec Vasco Ilunga Makunkunyu – TFM Communications

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