Ce lundi 16 septembre, jour de rentrée au Parlement

C’est ce lundi 16 septembre que les deux chambres du Parlement (Sénat et Assemblée nationale) retrouvent le chemin du Palais du peuple. Si la session de septembre est essentiellement budgétaire, il y a cependant des dossiers politiques qui pourraient s’inviter dans l’hémicycle. On pense notamment à l’évaluation des membres du Gouvernement de Mme Judith Suminwa Tuluka et la nouvelle mise en place dans les entreprises du Portefeuille de l’Etat.

C’est ce lundi 16 septembre que les deux chambres du Parlement, le Sénat et l’Assemblée nationale, retrouvent le chemin du Palais du peuple. Cette session de septembre, bien que principalement axée sur les questions budgétaires, pourrait également voir émerger des dossiers politiques importants.

Parmi les sujets à l’ordre du jour, l’évaluation des membres du Gouvernement de Mme Judith Suminwa Tuluka est particulièrement attendue. De plus, la nouvelle mise en place dans les entreprises du Portefeuille de l’Etat pourrait également susciter des débats animés au sein de l’hémicycle.

Dans un contexte où les actions de lutte contre la corruption se renforcent, notamment grâce à la dynamique impulsée par le Garde des sceaux, Constant Mutamba, le Parlement s’apprête à mener une série de contrôles parlementaires. Ces initiatives avaient été promises par Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, et devraient contribuer à une plus grande transparence dans la gestion des affaires publiques.

Les nouvelles orientations du Chef de l’Etat

Cette session parlementaire de septembre pourrait nous réserver bien des services, après la première réunion inter-institutionnelle que le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, a présidée, jeudi dernier. C’était l’occasion pour le Président de la République de fixer le cap sur les prochains mois. Ce qui place, une fois de plus, le Parlement au centre des enjeux.

On se rappelle qu’au cours de cette réunion inter-institutionnelle, Dieudonné Kamuleta, président de Cour constitutionnelle et président du Conseil supérieur de la magistrature, Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, Jean-Michel Sama Lukonde, président du Sénat, Judith Suminwa Tuluka, Première ministre, ont présenté au Chef de l’Etat leurs analyses de la situation du pays et proposé des pistes de solution.

Garant du bon fonctionnement des institutions, le  Chef de l’État a donné des orientations claires aux quatre chefs de corps constitués.

Sur le plan économique, le Chef de l’État a réitéré sa «détermination de voir notre économie décoller avec notamment la baisse du taux directeur de la Banque centrale du Congo », a rapporté le Président de la Chambre basse du parlement Vital Kamerhe.

Concernant le secteur de l’Éducation, le Président Tshisekedi a insisté pour que « la gratuité de l’enseignement de base soit totalement parachevée », a rapporté à la presse Vital Kamerhe.

Au chapitre de la Santé, le speaker de l’Assemblée nationale affirme que « le Président de la République a donné des instructions sur la prévention en provinces, un des piliers du système de santé. »

La réforme du système judiciaire a aussi été évoquée dans cette réunion : « les réformes dans le secteur de la justice doivent être parachevées afin que nous ayons une justice équitable ».

Enfin, la situation sécuritaire de la République Démocratique du Congo (RDC), particulièrement dans les provinces de l’Est et de l’Ouest, ainsi que le parachèvement du processus électoral dans certaines zones du pays ont aussi été abordés.

C’est dire que les parlementaires, députés nationaux et sénateurs, s’engagent dans une période de trois mois de dures tractations, où les enjeux politiques et budgétaires se mêleront, promettant des débats riches et potentiellement conflictuels. Les yeux sont rivés sur les décisions qui seront prises et sur leur impact sur la gouver-nance du pays.

Francis N.