Au secrétariat général aux Mines, l’heure est au renouveau. Après des mois d’intérim, Théophile Mboma cède enfin le bâton de commandement à Jacques Ramazani Lutuba, nouveau secrétaire général aux Mines.
C’est, hier jeudi, qu’a eu lieu la remise et reprise
C’est sous le coup de 10h que la cérémonie de remise et reprise entre le nouveau secrétaire général des Mines, Jacques Ramazani, récemment nommé sur arrêté par le vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, et l’intérimaire Théophile Mboma, a eu lieu, hier jeudi, sous la supervision de Me Michel Kibonge, directeur de cabinet de Mme la ministre des Mines. Malgré l’absence à cette cérémonie du SG a.i., le nouveau patron de l’administration des Mines a été installé dans ses nouvelles fonctions.
Ainsi se referme l’épisode Mboma qui a eu, en son temps, à assumer l’intérim, dans des conditions administrativement repro-chables, du SG Joseph Ikoli. Le plus évident est qu’aux commandes de l’administration centrale des mines, le règne de l’intérim a pris fin.
Faute d’accès au bureau du secrétariat général des Mines, c’est la salle de réunions qui a servi de cadre à cette cérémonie. Tout a commencé par la lecture du procès-verbal autorisant la remise et reprise entre le nouveau patron de l’administration centrale des Mines et le SG a.i., représenté, pour la circonstance, par le directeur des ressources humaines, Grégoire Mbuangi.
Brossant un bref parcours de l’heureux promu, M. Michel Kibonge a souligné que le SG Ramazani n’est pas à ce poste par le fait du hasard. C’est un fils-maison, a-t-il dit, sorti en ordre utile dans le dernier concours de recrutement des secrétaires généraux de l’administration publique.
Selon lui, son affectation dans l’administration des mines, par arrêté du VPM en charge de la Fonction publique, est «le fruit de son parcours exceptionnel », a précisé Me Michel Kibonge, pour qui Jacques Ramazani est bénéficiaire de l’ordonnance n°18/143b du 27 décembre 2018 portant nomination des agents de carrière des services publics de l’Etat au grade et à la fonction de secrétaire général ».
«Il était de droit que la ministre des Mines puisse mettre fin à l’intérim du directeur Mboma », a indiqué Me Kibonge, comme pour dissiper tout malentendu.
Le nouveau SG aux Mines arrive à un moment particulièrement difficile. Me Michel Kibonge le lui a rappelé en ces termes : «L’actuel patron de l’administration des mines prend ses fonctions durant une période cruciale, période durant laquelle la mission de l’Inspection générale de l’administration publique, IGAP en sigle, diligente son contrôle et les résultats sont attendus impatiemment. C’est donc l’occasion de rassurer les standardistes sur la volonté inébranlable de son excellence Mme la ministre des Mines de mettre en œuvre la politique du gouvernement en poursuivant la rationalisation des effectifs au sein de cette administration des Mines qu’elle connaît très bien ».
Le nouveau secrétaire général, Jacques Ramazani, place son mandat sur la vision du Chef de l’État qui veut voir le peuple congolais bénéficié des minerais de son pays. Parmi les défis qui attendent l’actuel secrétaire général, il y a l’assainissement du secteur dans le respect du Code minier révisé de 2018.
Pour son premier contact avec le personnel de l’administration des mines, le SG Ramazani Lutuba a dit placer son mandat sous le signe de l’amour, du travail et de l’unité, tendant la main à quiconque veut l’aider dans l’accomplissement de sa lourde mission.
Le SG Ramazani, qu’on surnomme déjà «Le libérateur», promet de mettre les bouchées doubles pour faire appliquer le Code et Règlement miniers. La tâche ne sera pas aisée certes, le nouveau Patron de l’administration des Mines compte sur l’appui de tous.
Comme «Moïse» de la Bible, les agents de l’administration centrale des mines n’ont pas caché leur joie d’accueillir celui qui apporte un vent nouveau dans leur administration.
Pour rappel, avant sa nomination, Jacques Ramazani a œuvré au sein de la direction de l’environnement de l’administration générale aux mines. C’est donc entre les mains expertes qu’a été confiée l’administration centrale des mines, après la parenthèse de Théophile Mboma.
Francis M.