Dans le conflit foncier lié à la concession extension Mont-Fleury II, le ministre Molendo Sakombi des Affaires foncières, le TGI-Gombe et le colonel Fifi couvriraient l’illégalité du Cercle Hippique de Kinshasa. Dans une mise au point parvenue à Kinshasa, le CHK a tenu à lever toute équivoque. Sans commentaires de notre part.
- Depuis le 27 décembre 2022, plusieurs organes locaux de presse, assurément alimentés par des réseaux malveillants qui opèrent depuis des lustres à Kinshasa, ne cessent de distiller des contre-vérités, mettant notamment en cause, de manière injuste, le Ministre Molendo Sakombi des Affaires Foncières, le TGI de Kinshasa/Gombe, ainsi qu’un colonel du nom de FIFI, dans une pseudo affaire, savamment montée de toutes pièces, se rapportant à une prétendue «Concession dénommée Mont Fleury III», alors que ladite concession n’existe ni administrativement, ni juridiquement, encore moins même sur simple croquis du cadastre.
- Et, comble de tout, ces personnes mal intentionnées, qui convoitent à en mourir les pâtures de la concession du CHK, essaient, depuis près de 20 ans, heureusement sans succès, de faire main basse sur près de 31 hectares de la concession de 64 hectares appartenant au CHK, alors que toute cette concession est dûment couverte par un certificat d’enregistrement établi en bonne et due forme au nom du CHK.
Pour preuve, elles fondent toutes leurs allégations mensongères, qui n’ont aucun fondement juridique, sur leurs propres déclarations qu’elles ont fait relayer par un jugement inique, obtenu malicieusement et par surprise, c’est-à-dire, à l’insu du CHK qui n’a jamais été ni partie, ni appelé à quelque titre que ce soit audit procès, par devant le TGI de Kinshasa/Gombe, en date du 27 octobre 2003, sous RC 84.733, en utilisant même des prête-noms !
Quant au jugement sous RP 24.733, lui aussi rendu par le même tribunal et par défaut à l’égard du CHK, auquel ces personnes malveillantes font malicieusement allusion, il est à noter simplement que lesdites personnes n’ont jamais été elles-mêmes ni parties audit procès, ni bénéficiaires à quelque titre que ce soit dudit jugement. - Informé de l’existence de ces deux jugements précités, dont il n’avait aucunement connaissance, mais dont le caractère inique et choquant est plus qu’évident, le CHK exercera tout naturellement son droit de recours, tel que garanti par la Constitution et les lois du pays, et n’aura aucune difficulté à renverser totalement et littéralement l’ensemble de ces jugements iniques, respectivement en dates du 27 février 2022, sous RP 25.573/24.303, et du 15 novembre 2022, sous RC 122.730, par devant le même TGI de Kinshasa/Gombe !
Bien entendu, c’est aussi ça un Etat de droit, c’est-à-dire, un Etat où les droits de tout un chacun sont garantis par la Constitution et les lois de la République ! - Quant à l’existence d’une prétendue concession qui serait dénommée «Mont Fleury III», chose qui était le point de départ même de tout l’agenda maffieux qui avait été conçu par ces mêmes personnes malveillantes, toujours dans l’optique de spolier une partie de la concession du CHK, à travers notamment une cascade d’Arrêtés ministériels signés en 2001 et en 2005, dans le but de créer le lotissement dénommé «Mont Fleury III», il est à relever simplement que l’ensemble de ces Arrêtés ministériels, obtenus dans des conditions extrêmement frauduleuses, avaient été, une fois que la fraude qui les entachait était mise à nu, littéralement abrogés par l’Arrêté Ministériel n°087bis/CAB/MIN/AFF.F/2005 du 19 septembre 2005 qui a, par la même occasion, annulé toute la série de faux numéros cadastraux des parcelles illégalement créées et qui allaient de n°22.191 à 22.223 du plan cadastral.
A l’évidence, comme l’usage de la fraude finit toujours par être déniché, à cette époque, c’est-à-dire, en 2005, ce n’était ni le Ministre Molendo Sakombi, ni les juges actuels du TGI de Kinshasa/Gombe, encore moins le colonel FIFI qui avaient constaté l’énormité de la magouille qui entourait ce dossier dont l’unique objectif a toujours été de faire main basse sur la concession du CHK. - Et pour que l’opinion soit définitivement fixée à ce sujet, il suffit de réaliser que, derrière cette affaire, il y a véritablement un mystère ! En effet, comment comprendre qu’un ancien jardinier du CHK puisse prétendre avoir acquis jusqu’à 11 hectares de la concession dans laquelle il n’était qu’un simple employé ? Ou encore qu’une association qui n’a ni adresse connue à Kinshasa, ni personnalité juridique, ni même des organes dirigeants statutairement désignés, puisse revendiquer 12 hectares de cette même concession du CHK et au même moment que l’ex-jardinier du CHK ? Par quels actes sous seing privé et auprès de qui auraient-ils acquis autant d’hectares de terre en plein centre de la ville de Kinshasa, avant d’aller faire constater leurs droits éventuels à devenir propriétaires auprès des services étatiques ? Comment comprendre que ces personnes, qui se disent bénéficiaires d’un jugement rendu depuis 2003, soient restées inactives pendant près de 20 ans sans jamais revendiquer leurs prétendus droits, pour ne se réveiller subitement de leur profond sommeil qu’en cette année 2022 finissante ? Qu’est-ce qui les réveille si brutalement ? Et comment comprendre finalement que, tout récemment, ces mêmes personnes, qui s’adonnent pourtant si allègrement à des publications mensongères dans la presse, après avoir saisi le TGI de Kinshasa/Gombe pour une audience en opposition fixée pour le mercredi 28 décembre 2022, puissent briller par leur propre absence à ladite audience, alors qu’elles l’ont initiée par leurs propres diligences ? Voilà autant de questions et tant d’autres non soulevées ici qui taraudent les esprits avisés, mais dont la réponse est cependant claire et unique : fraude en tout, fraude pour tout et fraude partout !
Quoi qu’il en soit, et en guise de conclusion,le CHK, qui détient le certificat d’enregistrement légalement établi et couvrant l’ensemble de 64 hectares qui constituent la superficie totale de sa concession, ainsi que tous les jugements précités, rendus en sa faveur, ne se laissera nullement intimidé par qui que ce soit, ni même par les articles de presse, encore moins par les invectives de quelque genre que ce soit !
Il est vraiment temps que, dans notre pays, les aventuriers de tous bords, qui entendent s’enrichir par la voie de la maffia, soient mis totalement hors d’état de nuire ! Pour ce faire, le CHK défendra ses droits jusqu’à son dernier souffle, contre tous les rapaces et vautours qui rôdent autour de sa concession jour et nuit, en promettant de ne pas se contenter seulement de se défendre, mais aussi et surtout d’attaquer directement et individuellement chacun de ses fossoyeurs par toutes voies de droit.
A bon entendeur, salut !
Pour le Cercle Hippique de Kinshasa,
Son Cabinet Conseil