Un conflit ouvert oppose Mme Bassiala Nlandu Djena, Directrice générale adjointe du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), au ministre de l’Industrie et Développement des PME, Louis Watum Kabamba. Entre pressions croissantes et tensions persistantes, la situation menace le bon fonctionnement de l’institution. Un arbitrage de la Première ministre, Judith Suminwa, apparaît indispensable pour rétablir la sérénité et préserver l’équilibre des relations entre le FPI et sa tutelle.
Un conflit ouvert et difficilement explicable agite le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), opposant Mme Bassiala Nlandu Djena, Directrice générale adjointe (DGA), au ministre de l’Industrie et Développement des PME, Louis Watum Kabamba. La situation, marquée par des pressions croissantes, appelle une intervention urgente de Mme la Première ministre, Judith Suminwa, pour restaurer la sérénité et clarifier les rôles.
Un climat tendu au FPI
Depuis quelques semaines, un climat morose s’est installé entre le ministère et la direction du FPI. Au cœur de cette discorde, les pressions exercées sur Mme Djena Bassiala Nlandu. Selon des sources proches du dossier, ces tensions découlent notamment des exigences répétées de paiement des jetons de présence pour certains membres du cabinet ministériel participant à des commissions de travail. Ces paiements, jugés excessifs, sont au centre des critiques.
Un autre point de friction concerne les frais de mission. Mme la DGA aurait refusé de payer des indemnités supplémentaires à des membres du cabinet ministériel pour des missions prétendument effectuées pour le compte du FPI. Ces membres auraient déjà perçu des frais similaires auprès du Trésor public pour les mêmes missions. D’après les mêmes sources, ces demandes seraient soutenues directement par le ministre Louis Watum Kabamba, ajoutant à la pression.
Appel à l’arbitrage de la Première ministre
Face à cette situation, plusieurs observateurs estiment qu’une intervention de la Première ministre est indispensable. Ils appellent Judith Suminwa à rappeler au ministre Louis Watum Kabamba le cadre légal qui régit les relations entre les ministères de tutelle et les établissements publics. Ces derniers jouissent en effet d’une autonomie administrative et financière, une réalité souvent ignorée, selon des analystes.
Ce conflit dépasse le cas du FPI et reflète, selon certains experts, une tendance générale d’ingérence dans d’autres établissements publics sous la supervision du ministère de l’Industrie. Ces institutions dénoncent régulièrement des abus, soulignant que leurs dirigeants ne sont pas des membres des cabinets ministériels, mais des gestionnaires autonomes chargés de mettre en œuvre la politique gouvernementale.
Des répercussions sur la vision du Chef de l’État
L’attitude d’ingérence reprochée au ministre Louis Watum Kabamba risque de compromettre la mission première des établissements publics. Ces derniers sont censés contribuer à la réalisation de la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans leurs domaines respectifs. Or, les tensions actuelles entravent leur fonctionnement et nuisent à leur efficacité.
La situation au FPI est un signal d’alarme. Pour garantir un fonctionnement harmonieux des institutions publiques et éviter une paralysie administrative, l’intervention de la Première ministre pourrait être la clé pour apaiser les tensions. En rappelant à chacun ses responsabilités et en assurant le respect des cadres légaux, elle permettra non seulement au FPI, mais aussi à d’autres établissements sous tutelle, de se concentrer sur leurs missions essentielles.
En attendant, la morosité persiste, et le besoin de clarté se fait de plus en plus pressant.
Econews
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