Décidément, le dernier arrêt du 18 novembre 2022, rendu par la Cour constitutionnelle dans l’affaire Bukanga-Lonzo, continue à embarrasser les milieux de juristes et praticiens du droit.
Après le tollé général suscité par ce rétropédalage de la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire congolais, des critiques sont loin de s’estomper. Depuis Lubumbashi, des jeunes juristes réunis au sein du « Club des jeunes constitutionnalistes congolais » ont fait, le jeudi 22 décembre 2022, une déclaration en rapport avec le dernier arrêt de la Cour constitutionnelle dans lequel est mis en cause l’ancien Premier ministre, Matata Ponyo Mapon.
Pour éviter tout amalgame ou mauvaise interprétation de leur prise de position, le Club des jeunes constitutionnalistes a tenu à lever toute équivoque : «La présente déclaration ne devrait pas être considérée comme une déclaration politique ou une déclaration de tendance politique, mais plutôt comme une lecture faite par les chercheurs en Droit constitutionnel en vue d’apporter sa contribution à la construction de l’Etat de droit défendu avec hargne par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Garant du bon fonctionnement des Institutions de la République et du respect de la Loi ». Et de préciser : «Notre déclaration se propose de poser une question par rapport à la CC qui est considérée par la Constitution de la République comme la gardienne de la Constitution et les droits et libertés fondamentaux » Et de s’interroger : «Qui va garder le gardien ? ». Voici l’intégralité de leur déclaration.
Econews