L’ambassadeur représentant permanent du Ma-roc à Vienne (Autriche), Azzeddine Farhane, a mis à nu les allégations et les incohérences colportées par la représentante des autorités algériennes au sujet des relations avec le Royaume, lors d’une réunion du Conseil ministériel de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Dans un droit de réponse à la déclaration de l’Algérie, M. Farhane a déploré l’attitude de l’ambassadeur de ce pays qui a consacré son intervention, à la surprise des délégations, au titre du segment des partenaires Méditerranéens de la Coopération, aux relations entre le Maroc et l’Algérie, alors que l’OSCE a toujours été immunisée des problèmes bilatéraux entre les partenaires méditerranéens de coopération de cette organisation régionale.
La déclaration de l’Algérie a été faite juste après le discours de l’ambassadeur représentant permanent du Maroc à Vienne portant sur la vision du Royaume et les enjeux sécuritaires par rapport à la dimension méditerranéenne de l’OSCE.
La représentante de l’Algérie a rabâché les mêmes allégations, en prétendant que «le Maroc vise à déstabiliser l’Algérie à travers ses actes de rapprochement avec Israël et Il n’y a pas de concept de bon voisinage et de coopération entre le Maroc et l’Algérie». De même, selon la même responsable algérienne, «le Maroc encourage et appuie politiquement et diplomatiquement des organisations visant la sécession de l’Algérie».
Dans son droit de réponse, l’ambassadeur du Maroc a demandé, sous formes de questions et interrogations adressées directement à l’ambassadeur de l’Algérie de clarifier la position incohérente de son pays : «Qui refuse le dialogue avec le Maroc ? Qui rejette la négociation ? Qui refuse la coopération bilatérale ? Qui soutient le séparatisme ? Qui est le responsable de la fermeture des frontières avec le Maroc, depuis 1994 ? »«C’est l’Algérie et non pas le Maroc», a-t-il affirmé en guise de réponse.
De même, les multiples initiatives de bonne foi pour le dialogue et le règlement des questions bilatérales n’ont connu aucune suite de la part de l’Algérie, a-t-il fait remarquer.
En fait, avant la décision unilatérale de l’Algérie de rompre ses relations avec le Maroc, SM le Roi Mohammed VI a lancé, dans Son discours, un appel au dialogue avec l’Algérie à l’occasion du 22ème anniversaire de la fête du Trône pour faire prévaloir la sagesse et le dialogue entre le Maroc et l’Algérie, a-t-il rappelé. Et de regretter : «Malheureusement, l’Algérie a rejeté tous les appels que ça soit du Maroc ou d’autres pays amis au dialogue et a opté pour l’escalade».
La seule réponse de l’Algérie par la voie de son ministre des Affaires étrangères, a-t-il dit, était de qualifier la rupture des relations de son pays avec le Maroc de «décision souveraine, irréversible et définitive», notant que la représentante de l’Algérie, déstabilisée, était dans l’incapacité de répondre aux questions de l’ambassadeur du Maroc.
ECONEWS avec MAP