Donald Trump, ou le César des Temps modernes

Depuis Jules César, Alexandre le Grand, Napoléon Bonaparte ou plus près de nous Adolf Hitler, jamais le destin du monde civilisé n’a autant tenu entre les mains d’un seul individu. Des êtres exceptionnels qui, à en croire l’Anglais Brinsley Le Poer Trench dans son Peuple du ciel, sont des extraterrestres venus d’autres mondes interstellaires et qui, à des périodes éloignées d’intervalles dans le temps, visitent notre planète pour faire avancer la civilisation des terriens.

Donald Trump, un extraterrestre ? Pas aussi sûr. Sa victoire – écrasante – a secoué et continue à secouer jusqu’aux puissances occidentales qui se fendent en projections sur ce que sera leur relation avec le 47ème président des Etats-Unis. Le deuxième à réussir un come back à la Maison Blanche après Glover Cleveland en 1892 (22è et 24è président), Donald Trump a fait montre d’une énergie sans pareille depuis son départ de la présidence il y a quatre ans, battu à l’époque par Joe Biden.

C’est peu de dire que l’Afrique ne suit pas avec une attention soutenue les péripéties qui mettent les Etats-Unis à l’avant-plan de l’actualité mondiale. Alors que certains tremblent à juste titre en pensant au sort qui attend les migrants installés illégalement au pays de l’Oncle Sam et menacés d’expulsion, l’Europe ne parvient à dénouer l’écheveau de la politique trumpienne concernant la guerre russo-ukrainienne (que Donald Trump a juré de mettre un terme en 24 h), et les échanges commerciaux sur lesquels pèse la menace de surtaxes, le monde est en train de tanguer; un vertige qui n’épargne pas jusqu’à la Chine, deuxième puissance économique au monde, mais qui ne serait pas épargnée par des mesures coercitives annoncées en amont de la campagne électorale de Trump.

En dépit de tout, des voix pleines de sagesse rappellent aux uns et aux autres que les Américains ont élu LEUR président dont ils attendent qu’il défende en priorité des intérêts américains ! Dans le lot de ces intérêts, la lutte contre l’immigration clandestine et le rétablissement de la paix dans certaines régions troublées du monde, toujours au profit des intérêts bien compris des Etats-Unis.

En juger autrement, c’est faire montre d’ignorance comme lors de l’élection de Barack Obama, premier président américain noir qui fit tant rêver les Africains. Ils comprirent vite que l’homme était d’abord et avant tout un Américain !

La défaite par les urnes de Kamala Harris n’est qu’un accident de parcours qui, cependant, vient rajouter à la vitalité de la démocratie américaine.

Econews