Dans la campagne électorale, lancée dimanche 19 novembre, le président sortant, Félix Tshisekedi, a visiblement choisi son principal challenger, à savoir Moïse Katumbi Chapwe. A chacune de ses apparitions publiques, Félix Tshisekedi ne rate pas de tirer à bout portant sur le leader d’Ensemble pour la République qu’il considère comme un sérieux prétendant au trône présidentiel. Si Dimanche, Tshisekedi a préféré lancer sa campagne à partir de la ville de Kinshasa devant des milliers de ses partisans qui ont pris d’assaut le stade des Martyrs de la Pentecôte – soit plus de 80.000 personnes – de son côté, Katumbi se lance dans l’arène ce lundi 20 novembre depuis Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo. Entre les deux prétendants, il y a un duel à distance qui devrait s’étendre jusqu’au 18 décembre, 48 heures avant le jour de vérité : le 20 décembre 2023.
Avec le lancement de la campagne électorale, dimanche 19 novembre, le peuple congolais a, une fois de plus, rendez-vous avec les urnes. C’est le quatrième cycle électoral de la troisième République, après 2006, 2011 et 2018. Le moment est crucial, car il s’agit de renouveler les animateurs des institutions, issus des scrutins de décembre 2018. À Kinshasa, le président sortant, Félix Tshisekedi, a donné rendez-vous à ses partisans au stade des Martyrs pour le lancement de sa campagne. Tshisekedi croit en sa victoire pour avoir, dit-il, convaincu pendant les cinq années de son mandat.
Si Félix Tshisekedi a la certitude de remporter haut la main la présidentielle du 20 décembre prochain, il a visiblement choisi son principal challenger, à savoir Moïse Katumbi Chapwe, à qui il ne rate pas de régler des comptes chaque fois qu’il en a l’occasion.
Kinshasa, point de départ d’une longue marche
Dimanche, Félix Tshisekedi a préféré lancer sa campagne à partir de la ville de Kinshasa devant des milliers de partisans qui ont pris d’assaut le stade des Martyrs de la Pentecôte, soit plus de 80.000 personnes. De son côté, Katumbi se lance dans la bataille ce lundi 20 novembre à partir de la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.
Entre les deux prétendants, il y a un duel à distance qui réserve bien des surprises.
Objectif, second mandat présidentiel
Dimanche 19 novembre, premier jour de la campagne électorale, Félix Tshisekedi a communié avec ses partisans venus nombreux au stade des Martyrs. Son objectif : obtenir un second mandat présidentiel pour, dit-il, continuer le travail qu’il a commencé en 2019. Sur le terrain, Tshisekedi part avec les faveurs des pronostics. Cependant, il devra venir à bout de Moïse Katumbi qui jouit de nombreux atouts sur le terrain.
La campagne électorale en République Démocratique du Congo s’annonce intense et compétitive, avec une rivalité croissante entre les principaux candidats à la présidence. Félix Tshisekedi, fort de son bilan depuis son accession au pouvoir en 2019, cherche à convaincre les électeurs de lui accorder un second mandat pour poursuivre son programme politique.
Katumbi, un sérieux prétendant
Si Tshisekedi a choisi Kinshasa pour lancer sa campagne, Katumbi a par contre opté pour Kisangani, loin de son fief électoral de Lubumbashi. De cette manière, il pense fédérer le plus de monde possible autour de sa candidature. D’ores et déjà, un candidat à la présidentielle de renom, en l’occurrence Matata Ponyo, vient de se rallier à Katumbi. D’autres devraient vraisemblablement rejoindre la barque Katumbi, compliquant davantage l’équation de Tshisekedi.
La stratégie de campagne des principaux candidats à la présidence, Félix Tshisekedi et Moise Katumbi, met en lumière la rivalité politique qui s’étend à travers le territoire congolais. Tshisekedi, en capitalisant sur sa base à Kinshasa, cherche à mobiliser ses partisans et à consolider son soutien dans la capitale. De son côté, Katumbi, en choisissant Kisangani, vise à élargir son audience et à rassembler un maximum de soutiens à travers le pays.
Le ralliement de Matata Ponyo à la candidature de Katumbi souligne les dynamiques politiques en jeu, avec des implications significatives pour l’issue de l’élection présidentielle. Cette compétition politique promet d’animer la scène électorale congolaise dans les prochaines semaines, avec des enjeux majeurs pour l’avenir politique de la RDC.
La présence de Moïse Katumbi en tant que sérieux challenger souligne les défis auxquels Tshisekedi est confronté dans sa quête pour la réélection. La bataille pour la Présidence de la République s’annonce serrée, avec des enjeux majeurs pour l’avenir politique de la RDC.
Ce duel électoral met en lumière les enjeux majeurs de la campagne présidentielle, ainsi que les stratégies et les discours des principaux candidats.
La rivalité entre Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi Chapwe promet d’animer la scène politique congolaise dans les prochaines semaines, avec des implications significatives pour l’issue des élections générales.
Place Sainte Thérèse : point de chute le 18 décembre
Après Kinshasa, Félix Tshisekedi met le cap ce lundi sur le Kongo Central. Première étape : la ville côtière de Muanda.
Jusqu’au 18 décembre 2023, Félix Tshisekedi va sillonner la République pour solliciter un second mandat présidentiel. C’est le 18 décembre, 48 heures avant la date de vérité du 20 décembre, que Tshisekedi boucle sa marche triomphale par un méga meeting à la place Sainte Thérèse dans la commune de N’Djili, à Kinshasa.
La tournée nationale de Félix Tshisekedi souligne l’importance de mobiliser les électeurs à travers le pays et de consolider son soutien dans différentes régions. Cette démarche vise à renforcer sa campagne présidentielle et à affirmer sa présence sur l’ensemble du territoire congolais.
La période à venir sera cruciale pour évaluer l’impact de cette tournée sur la dynamique électorale et pour anticiper les résultats des élections générales.
Econews