Econews, trois ans d’ancrage dans le paysage médiatique congolais

Contre vents et marrées, le tri-hebdomadaire et journal en ligne totalise déjà trois ans. C’est le 19 février 2020 que le premier numéro Econews, en tabloïd, est sorti de l’imprimerie. Contre vents e marées, Econews a pu se positionner dans le paysage médiatique. Merci pour votre confiance !
Econews a totalisé le 19 février 2023 trois ans d’existence. Un événement qui n’est pas passé inaperçu pour les journalistes et le personnel administratif du journal car certaines personnes n’avaient pas accordé à ce journal une longue vie étant donné qu’il a vu le jour au moment où la situation économique de la République Démocratique du Congo était difficile. Et surtout que des médias qui ont vu le jour ces dernières années n’ont pas fait long feu. Trois ans après, Econews existe toujours à la satisfaction de ses nombreux lecteurs.
Pour la petite histoire, l’idée de créer Econews en papier est venue de Faustin Kuediasala après sa séparation avec son ancien employeur. Motif invoqué par ce dernier : son incapacité à continuer à prendre en charge le personnel et les frais d’impression du journal.
Après mûres réflexions, Faustin Kuediasala, qui a cru à son étoile, a dit que le moment était venu pour qu’il lance, lui aussi, un journalen papier. «Un pari certes difficile mais pas impossibles à gagner», s’est-il dit.
A lui seul, il ne pouvait rien faire. Aussi s’est-il décidé à s’entourer des journalistes aguerris pour l’aider à gagner son pari.
C’est cette équipe de journalistes, triés sur le volet qui «fabrique» le journal Econews, depuis le 19 février 2020.
Econews est surtout réputé pour la qualité de ses informations. Des informations fouillées et documentées qui attirent de plus en plus des lecteurs. Lesquels se recrutent surtout dans la classe politique, les ambassades accréditées dans le pays et le monde des affaires, le journal, comme son nom l’indique, ayant aussi une vocation économique. Fait rare dans le paysage médiatique en République Démocratique du Congo, les journaux étant, pour la plupart, des caisses de résonnance des partis politiques qui les soutiennent et à qui ils doivent leur survie.Et dans ces conditions, ces journaux qui servent les intérêts des individus et/ou des partis politiques ternissent l’image de la profession et sont l’objet de critiques acerbes de la part des lecteursde journaux.
Econews figure désormais dans le carré des journaux en papier qui ont pignon sur rue dans la ville de Kinshasa. A deux reprises, il s’est retrouvé dans le peloton des journaux les plus lus dans la ville de Kinshasa. D’abord en 2021, année au cours de laquelle l’institut de sondage Le Point a, au terme d’une enquête, publié son classement dans lequel Econews a occupé la cinquième position parmi les journaux les plus lus dans la ville de Kinshasa. Une véritable prouesse pour un journal quin’avait qu’une année d’existence alors que ceux qui existent depuis des années, voire des décennies, ont été classés au bas du classement. Un vent nouveau souffle dans le monde médiatique congolais. Et Econews en est une belle illustration.
Une année plus tard, c’est-à-dire en 2022, Econews a gagné deux places par rapport à l’année précédente, au terme d’un sondage organisé par cet institut parmi les lecteurs kinois. C’est-à-dire qu’il a occupé la troisièmeposition dans le classement publié par cet institut. Et les journaux qui ont deux décennies d’existence, voire trois, ont été classés bien loin du journal Econews. Ce qui a fait dire à beaucoup de personnes qu’aux âmes biens nées, la valeur n’attend point le nombre d’années. Econews n’a cessé de monter en estime dans l’opinion grâce à la qualité de travail abattu par sa Rédaction, mais aussi des conclusions des sondages de l’Institut Le Point.
Malgré la bonne place qu’occupe Econews dans l’opinion pendant ses trois ans d’existence, ses journalistes refusent l’autosatisfaction. Tournés vers l’avenir, ils sont décidés à travailler davantage pour occuper, au terme des sondages des instituts des sondages cette année, la première place. Une ambition somme toute légitime, pensent-ils, et que personne ne peut la leur refuser.
N’est-ce pas de bonne guerre ? On pense que cela créerait de l’émulation auprès des journalistes obligés à se surpasser pour prétendre à un développement de la presse congolaise.

Florent N’LUNDA N’SILU