Elections transparentes, liberté de manifestations, arrestations arbitraires… : la communauté internationale met la pression sur Tshisekedi

A six mois des élections de décembre 2023, le Président Félix Tshisekedi est surveillé de très près. Ses faits et gestes sont passés à la loupe au niveau international pour s’assurer que la République Démocratique du Congo aborde le dernier virage électoral dans un cadre assaini et apaisé. Ce qui n’est pas le cas, fustigent des diplomates occidentaux accrédités en RDC, dans une déclaration conjointe, rendue publique le 02  juin 2023 à Kinshasa.

Comme son prédécesseur Joseph Kabila, à la veille des élections de décembre 2018, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, se retrouve dans la même situation – ou presque. De plus en plus, la communauté internationale – parce qu’elle se présente toujours ainsi – multiplie des appels à la raison et à la retenue, craignant une grave dérive qui pourrait compromettre la survie de la démocratie congolaise.

Dans une déclaration conjointe des ambassades des États-Unis, l’Allemagne, la Belgique, le Canada, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, le Japon, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse, la République Tchèque, et de la Délégation de l’Union européenne, les partenaires extérieurs mettent la pression sur le Président Tshisekedi. Ils réitèrent, par conséquent, leur « volonté d’accompagner la République Démocratique du Congo et la population congolaise sur la voie d’élections compétitives, pacifiques, inclusives et transparentes en décembre 2023 », encourageant, par la même occasion, « un processus qui réponde aux aspirations des Congolais, et qui inclue notamment toute la diversité de cette nation ».

Quand le régime multiplie des actes qui vont à l’encontre d’un processus électoral crédible, réprime violemment des manifestations publiques et procède, depuis lors, à des arrestations arbitraires, ces partenaires ne cachent pas leur déception.

En fin de compte, ils estiment que « la tenue d’élections compétitives, pacifiques, inclusives et transparentes, conformément à la constitution et à la loi électorale de la RDC – avec un débat sain et robuste sur des sujets importants pour tous les citoyens de la RDC – est un élément clé dans l’exercice de la démocratie en RDC, et nous, les partenaires soussignés, réitérons notre engagement à soutenir la RDC dans cet effort ».

Voici l’intégralité de leur déclaration commune.

Econews

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