Enseignement de base : plus de deux millions d’élèves admis à l’Examen national de fin d’études primaires

C’est par la ville de Kisangani (province de la Tshopo) que le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba Kazadi, a lancé jeudi l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) où sont attendus plus de deux (2) millions d’élèves.
Plus de deux millions de candidats finalistes du cycle primaire ont participé ce jeudi 1er juin 2023 au test qui sanctionne ce cursus. Parmi les participants, on note 48 % des filles, répartis dans les 8332 centres dont deux sont situés hors frontières de la RDC. Cependant, à cause de l’insécurité dans certains coins du pays, notamment dans l’Est au Nord Kivu, plusieurs élèves n’ont pas eu cette chance. D’autres ont été transférés dans les zones plus sûres.
C’est à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, que le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST),Tony Mwaba Kazadi, a lancé officiellement l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP).
«L’organisation de ce test au mois de juin est la preuve du retour à la normalité du calendrier scolaire », a précisé le ministre Tony Mwaba, avant d’appeler toutes les parties prenantes à plus de professionnalisme dans l’exécution de leurs tâches : «C’est ici le lieu de rappeler aussi bien aux participants qu’au intervenants à quelque titre que ce soit, que l’organisation, la correction, la passation et la publication des résultats doivent baigner dans les valeurs de justice, de probité, d’intégrité et de la recherche en permanence de l’excellence. Nous devons bannir toutes sortes d’anti valeurs».
Pour cette édition 2023, plus de deux millions de candidats, dont plus d’un million de filles, prennent part à cette session. Ces jeunes finalistes sont répartis dans 8.232 centres de passation à travers le pays et en Angola. Aucun frais n’est exigé pour participer à cette épreuve, même dans les écoles privées agréées. Une façon de faire goûter à tous les écoliers congolais du primaire la gratuité de l’enseignement de base.
Le patron de l’EPST a lancé un message aux participants de faire preuve de discipline. «Ce test est le thermomètre du niveau des enseignements appris pendant tout le cycle primaire », a rappelé Tony Mwaba. Et d’ajouter : «Aux candidats finalistes je recommande la ponctualité, la discipline et le travail individuel pendant ces deux jours en vue de la réussite méritée et qui reflète le niveau réel de notre enseignement primaire, où il se trouve en ce moment qu’il soit tous sous la protection divine et la bénédiction du premier parent de la République, je cite le président de la république Félix Tshisekedi Tshilombo, je leur souhaite donc bonne chance et pleine réussite».
Par contre, dans la province du Nord-Kivu à cause de l’insécurité due à la guerre d’agression rwandaise, certains centres n’ont ouvert. D’autres ont pas été délocalisés dans les zones non occupées par les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda.
Delphin Konapongu, Proved du Nord-Kivu 1, circonscrit la difficulté de couvrir toutes les provinces éducationnelles de l’EPST de la RDC : « S’agissant de données statistiques, seuls 92 centres d’examens sont opérationnels, pour un effectif total de 28 388 candidats, dont 14 883 filles, soit 52, 4%. Il sied de signaler qu’à cause du climat d’insécurité, seules cinq sous-divisions de la ville de Goma et d’une partie du territoire de Nyiragongo sont concernées pour cette épreuve, au lieu de onze sous-divisions que compte notre province éducation-nelle. Cependant les finalistes de la sous-division de Rutshuru 2 précisément de Kanyabayonga et Nyanzale sont transférés dans la province éducationnelle de l’EPST Nord-Kivu 2 ».
A noter que sept provinces éducationnelles de l’EPST n’ont pas passé ces examens, les malles contenant les items étant arrivées en retard, selon le ministère. Il s’agit, notamment de Sankuru 1 à Lodja, Sankuru 2 à Lusambo,Tshuapa 1 et 2, Haute-Uélé 1et 2 ainsi que Bas-Uélé. Les certificats sanctionnant la fin du cycle primaire seront délivrés gratuitement, a précisé le ministre de l’EPST.

Econews avec ACP