La délation s’est érigée en mode de communication dans le chef des responsables de la Fédération congolaise de football association (FECOFA). Tel est le constat fait, mercredi, par l’Agence congolaise de presse (ACP), au regard de dernières déclarations croisées, par voie des médias, du président honoraire de cette entité sportive, Constant Omari Selemani, et de son successeur, Donatien Tshimanga Mwamba.
En effet, pour exprimer son regret sur l’écroulement des vestiges de ses 18 ans de son règne à la tête de l’administration de l’avenue de la Justice, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, Constant Omari à qui ses intimes ont collé le pseudonyme de «L’homme moderne», a pris pour prétexte les propos lui rapportés par un joueur des Léopards sous couvert de l’anonymat.
De la même manière, le président intérimaire de la FECOFA et successeur de son devancier, Donatien Tshimanga Mwamba, s’est appuyé sur les informations lui fournies par un des sociétaires de cette même FECOFA pour être mis au parfum des fonds Covid-19, mis à la disposition de cette dernière par la Fédération internationale de football association (FIFA).
Ces deux cas évoqués plus haut, selon les observateurs avertis, constituent une preuve patente de la manière dont la FECOFA est gérée au quotidien autant qu’ils témoignent sur la méfiance voilée qui prévaut entre les différentes têtes de proue sur qui repose le destin de cette instance sportive nationale.
A coup sûr, pense-t-on, ces deux révélations pourraient être seulement le sommet d’un iceberg profond, pleins d’autres éventuels dossiers sales qui pourront surgir au grand jour, tôt ou tard.
Avec ACP