Femme de valeur, femme forte et engagée. C’est le portrait exact de Mme Léonie Kandolo Omoyi, portée depuis le mercredi 29 mai 2024 aux fonctions du ministre du Genre, Famille et Enfants dans le Gouvernement de la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka. Dans l’opinion publique, Mme Léonie n’est pas un ovni. Elle est connue du grand public pour son engagement ferme et sans compromission au sein de la Société civile. C’est avec elle d’ailleurs que le CLC (Comité laïc de coordination) s’est mobilisé pour bloquer la voie à un probable troisième mandat du président de la République honoraire, Joseph Kabila. A ce titre, Mme Léonie Kandolo est l’un des artisans de l’alternance démocratique issue des élections de décembre 2018 qui a vu la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle. C’est en toute logique que le Chef de l’Etat lui a rendu l’ascenseur en la chargeant de piloter le ministère du Genre, Famille et Enfant dans le gouvernement Suminwa.
Dans les sphères politiques et sociales de la République Démocratique du Congo, une figure se démarque par son charisme, son engagement indéfectible et sa détermination à promouvoir les droits des femmes, des familles et des enfants. Madame Léonie Kandolo Omoyi incarne à la perfection ces qualités, et c’est avec enthousiasme et espoir que le peuple congolais l’accueille dans ses nouvelles fonctions de Ministre du Genre, Famille et Enfants au sein du Gouvernement dirigé par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka.
Connue pour son parcours exemplaire au sein de la société civile, Mme Léonie n’est pas une inconnue pour le grand public. Son engagement sans faille aux côtés du Comité laïc de coordination (CLC) pour défendre la démocratie et s’opposer à un éventuel troisième mandat de l’ancien président Joseph Kabila a marqué les esprits et contribué à l’avènement d’une ère nouvelle en République démocratique du Congo.
En effet, c’est grâce à des femmes et des hommes comme Mme Léonie Kandolo que l’alternance démocratique a pu voir le jour, suite aux élections historiques de décembre 2018 qui ont porté Félix Tshisekedi à la présidence. Son rôle déterminant dans ce processus de transition politique lui a valu une reconnaissance bien méritée et c’est avec justice que le Président a décidé de lui confier la responsabilité du ministère du Genre, Famille et Enfants.
En acceptant ce défi, Mme Léonie Kandolo s’engage à poursuivre son combat pour l’égalité des genres, la protection des droits des enfants et le renforcement des valeurs familiales au sein de la société congolaise. Sa nomination symbolise l’avènement d’une ère nouvelle où les femmes fortes et engagées occupent des postes clés et contribuent activement à la construction d’un avenir meilleur pour tous.
Ainsi, Madame Léonie Kandolo Omoyi incarne à merveille la force et la détermination des femmes congolaises, prêtes à relever tous les défis pour faire avancer leur pays vers un avenir de progrès, d’égalité et de justice. Son parcours exemplaire et son engagement sans faille font d’elle un modèle pour les générations présentes et futures, et sa nomination au poste de Ministre du Genre, Famille et Enfants est une étape cruciale dans la lutte pour la promotion des droits et des valeurs qui lui sont chères.
Brève biographie
Depuis sa création en 2008, le ministère du Genre, Famille et Enfant, a la responsabilité d’exécuter la stratégie nationale de lutte contre toutes les formes des violences basées sur le genre. Voilà, qui a plu au chef de l’état, président de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi, de placer à la tête de ce ministère, cet oiseau rare, cette femme battante, combattante, militante, consultante et formatrice pour les droits de l’homme et de la femme.
Léonie Kandolo Omoyi, dixième ministre à la tête de ce portefeuille depuis sa création en 2008, aura, entre autres, mission de promouvoir le genre, tout en garantinssant la protection de la famille et de l’enfant.
Née à Kinshasa d’un père, Damien Kandolo, premier PDG de la Générale des carrières et des mines (Gécamines), Mme Léonie Kandolo Omoyi est détentrice d’une licence en gestion et marketing, obtenue en 1982 à l’Institut des hautes études économiques et sociales de Bruxelles.
Cette activiste, très engagée dans la Société civile, doublée de plusieurs casquettes, a joué un rôle important dans la lutte contre le VIH SIDA, les inégalités, l’éducation, l’État de droit, la bonne gouvernance et la transparence, en particulier dans le cadre de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE).
Combattante acharnée pour la démocratie, elle était au front de l’alternance démocratique dans le cadre du CLC (Comité laïc de coordination), dont elle était d’ailleurs le porte-parole.
Cette personnalité féminine importante d’influence bien connue sur le continent, a été nommée en 2020, membre du groupe consultatif des « Femmes d’exception », mis en place par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. C’est dans ce terreau des femmes engagées que Mme la Première ministre est allée puiser celle qui va désormais conduire aux destinées du ministère du Genre, Famille et Enfant dans son gouvernement.
Francis N.