Dans la province du Nord-Kivu, la bataille se concentre sur l’axe Sake-Minova, autour de la localité de Shasha. Les FARDC se battent contre la coalition M23 – RDF. Mardi devant la presse, le général-major Sylvain Ekenge Bomusa, porte-parole des FARDC, qu’accompagnait le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, a tenu à rassurer l’opinion sur la détermination de l’armée congolaise à relever le défi. « Les FARDC sont condamnées à réussir et relever le défi. C’est une question existentielle… Sinon, le Congo n’existera pas», a relevé le général-major Ekenge, confiant sur la capacité de la RDC à inverser les rapports des forces.
Dans l’Est de la RDC, la guerre fait rage dans la province du Nord-Kivu où les forces loyalistes font face à la coalition M23 – RDF (armée rwandaise). Pour le moment, la bataille se concentre sur l’axe Sake – Minova, sur la Route nationale n°2 (RN2), dernier verrou de la route de Goma.
Mardi devant la presse, le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, qui avait à ses côtés celui des FARDC, le général-major Sylvain Ekenge Bomusa, a tenu à rassurer l’opinion nationale sur la capacité de la RDC à inverser les rapports des forces.
«Les FARDC sont condamnées à réussir et relever le défi. C’est une question existentielle… Sinon, le Congo n’existera pas », a indiqué le porte-parole de l’armée congolaise.
Faisant le point de la situation sur le terrain, le général-major Sylvain Ekenge a signalé des combats intenses pour le contrôle de l’axe routier Sake-Minova. Parallèlement, les FARDC maintiennent le contrôle de Kiroshwe tandis que les affrontements se concentrent dans les hauteurs de Shasha. À Masisi et Rutshuru, il a souligné que les frappes de l’armée loyaliste ont infligé de lourdes pertes à l’ennemi.D’un côté ironique, comme pour narguer le régime agresseur de Kagame, le général-major Ekenge a lancé : «On se bat au Congo, mais le deuil se passe au Rwanda, allez-y comprendre…».
Confiant sur la détermination dont font preuve les FARDC, le porte-parole des FARDC a, dans la foulée, rassuré que des moyens ont été mis en place pour relever ce défi : « Pour les FARDC, elles sont engagées avec beaucoup de détermination puisque c’est une question existentielle. Je voudrais vous dire aussi que tout est mis en œuvre pour que ce grand défi soit relevé. Le Rwanda s’est préparé depuis des années pour nous agresser, en réponse nous aussi, nous nous préparons. Le commandant suprême et le gouvernement de la République n’ont pas lésiné sur les moyens ».
La RDC est-elle prête à déclarer la guerre au Rwanda, comme promis par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, durant la campagne électorale des élections du 20 décembre 2023 ?
A cette question, Patrick Muyaya a plutôt relativisé. «Dans les conditions actuelles, une guerre ne peut pas être déclaré parce que toutes les institutions ne sont pas installées », a-t-il fait observer, rappelant que, sur le terrain, les FARDC sont néanmoins en action. «La réaction des FARDC est là avec les opérations qui sont menées sur le terrain des opérations », a indiqué Patrick Muyaya.
Face à une communauté internationale, à la fois passive et complice, Patrick Muyaya n’est pas allé par le dos de la cuillère «L’implication de la communauté de grandes puissances n’est pas conséquente pour contrer le Rwanda », a dit Muyaya, faisant comprendre que « leur appui n’est pas suffisant au regard du drame que nous subissons et des moyens dont elle dispose ».
Le général-major Sylvain Ekenge est revenu sur le danger de la désinformation en cette période de guerre. «Cette guerre n’est pas que seulement par les armes, il y a aussi la désinformation. C’est aussi une guerre immatérielle. Nous, en tant qu’armée, nous vous demandons de nous accompagner comme vous savez le faire pour ne pas préparer le lit de l’ennemi.
Un message qu’a embouché le ministre Patrick Muyaya, promettant d’intensifier la campagne de patriotisme autour du soutien des FARDC et de la défense de la patrie.
Econews