Recourir à un module monétique pour une gestion efficace des finances publiques aussi bien en recettes qu’en dépenses, c’est l’offre qu’une firme ivoirienne, BIM-WFS (Business management invest – World financial services) est allée pro[1]poser à l’ANAPI (Agence nationale pour la promotion des investissements), avant de la soumettre au Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC).
C’est á la suite de la participation de l’ANAPI à la 7ème édition du Salon africain de l’entrepreneuriat (SAFE), tenue du 6 au 7 juillet 2024 à Abidjan (Côte d’Ivoire), que s’en est suivi une réunion de travail entre l’équipe de l’ANAPI et la société BMI-WES SA, une entreprise ivoirienne spécialisée dans les solutions technologiques et monétiques liées à la digitalisation. Cette rencontre a abouti à une manifestation d’intérêt de BMI-WES SA pour s’implanter en RDC. C’est dans ce cadre que se situe la mission de prospection qu’effectuent à Kinshasa des délégués de BIM-WFS en vue d’explorer diverses opportunités d’investissements.
Prise de contact avec l’ANAPI
Les recevant dans ses bureaux de Kinshasa, le Directeur général de l’ANAPI, le professeur Tshibangu Kapaji, a rappelé, á l’attention de l’équipe ivoirienne que l’ANAPI a pour mission d’œuvrer à l’amélioration du climat des affaires, de promouvoir les investissements publics et privés, de faire la promotion des opportunités spécifiques d’investissement; le plaidoyer en vue de l’amélioration du climat des affaires au pays (after-care); de l’accompagnement administratif des investisseurs qui décident d’établir ou d’étendre leurs activités économiques sur le territoire national.
Il a encore fait savoir qu’une équipe d’experts de l’ANAPI pourra garantir un accompagnement partout où ils seront reçus en audience.
L’objectif de cette initiative est de permettre le recouvrement à temps réel des ressources publiques et de payer les dettes de l’État. Portée par l’opérateur technique BMI-WFS, cette innovation du Trésor public appliquée, notamment en Côte d’Ivoire, au Gabon, au Togo et dans d’autres pays de la Cedeao vise à accroître la mobilisation des ressources publiques en réduisant les déperditions.
Premiers contacts avec le Gouvernement
Prenant la parole pour la circonstance, M. Clotchor Sékongo, PDG de la firme ivoirienne, a indiqué que cette plateforme électronique est une solution à l’inclusion financière des populations.
Juste après les échanges avec le DG de l’ANAPI, la délégation ivoirienne a été reçue tour à tour au cabinet de travail de la vice-Ministre de l’Intérieur et du Directeur de cabinet du ministère de PNTIC.
S’agissant de la digitalisation des services sous tutelle du ministère de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, ils demeurent parmi les priorités du quinquennat du Président de la République, portées par le gouvernement Judith Suminwa.
Face cet impératif, la vice-Ministre de l’Intérieur Eugénie Tshiela a eu une séance de travail avec la délégation BMI-WFS, conduite par le chargé d’affaires économique de l’ambassade de la Cote d’Ivoire, à laquelle s’était jointe aussi l’ANAPI.
L’occasion pour Mme la vice-Ministre d’écouter ses hôtes venus pour expliquer l’enjeu et l’opportunité de la plateforme de digitalisation et numérisation de BMI-WFS efficace notamment dans la gestion de paie du personnel et policiers et la collecte des taxes et redevances dans les entités communales et territoriaux, ce qui va permettre à l’état congolais d’accroitre ses ressources interne.
Satisfaite d’avoir écouté de ses hôtes, de l’intérêt qu’apporte la Banque Mondiale dans ce vaste projet de digitalisation, la Vice-ministre de l’Intérieur a émis le vœu de voir la société Business management invest – World financial services lui transmettre une lettre d’intention afin de voir dans quelle mesure passer de la parole à l’acte.
Au terme des audiences accordées, il n’a pas caché sa satisfaction : « Nous avons beaucoup apprécié et repartons satisfaits de ces rencontres qui viennent à point nommé».
Pour rappel, la société BMI-WFS a été créée le 15 novembre 2017, sous la forme d’une Société par actions simplifiée (SAS). Son domaine d’activité est la gestion de fonds. Elle est spécialisée dans les domaines de la finance, la monétique et l’ingénierie informatique.
Econews