«Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose !» Alors que la plus grande firme turque MILVEST s’est lancée dans la quête de moderniser et doter la RDC d’infrastructures les plus gigantesques de son histoire, certes certains «prétendus intellectuels congolais» jettent le discrédit sur des chantiers des travaux en cours d’exécution par la société MILVEST. Pourtant, cette société compte d’ores et déjà dans sa gibecière des réalisations, notamment la construction du Centre financier de Kinshasa avec une vue majestueuse sur un paysage urbain avec ses tours sorties de terre en un temps record. Des immeubles imposants devenus attrayants non seulement aux yeux de la population kinoise, mais également aux yeux des étrangers qui estiment que la ville de Kinshasa est en train de se reconstruire.
Sur les réseaux sociaux, il s’observe une vaste campagne de désinformation et d’intoxication de la part d’un groupe de personnes. Ces pourfendeurs mettent en doute la capacité financière de la société turque qui entrevoit d’injecter une somme de 1,2 milliard de dollars US pour la construction de l’aéroport international de Ndjili.
Pourtant cela s’avère donc un secret de polichinelle d’avouer que le succès des entreprises turques dans la construction des infrastructures en Afrique semble au rendez-vous. Deux d’entre elles, Summa et Limak ont achevé en huit mois la construction de l’aéroport Blaise Diagne qui traînait depuis 2008 dans la capitale sénégalaise, Dakar. Cet aéroport a aujourd’hui une capacité de trois millions de passagers; la construction du centre de congrès en Guinée équatoriale; ainsi que la construction des stades.
En République Démocratique du Congo, dans le cadre de ces accords et contrats de concession de service public signés avec la société turque MILVEST. Cette filiale de Miller Holding, a aidé à la construction de nombreuses infrastructures, entre autres, la construction de Kinshasa Arena en pleine construction et le centre financier de Kinshasa, financé à hauteur de 290 millions de dollars US.
Dans son allocution à l’occasion de la cérémonie inaugurale du Centre financier de Kinshasa, intervenue le 19 décembre 2023, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a déclaré : «L’inauguration du centre financier de Kinshasa se veut un évènement historique qui vient de matérialiser ma vision que j’ai toujours eue celle d’une République Démocratique du Congo décomplexée, capable de relever la tête et de revendiquer davantage de dignité, de développement et de prospérité par le concours de ses filles et de ses fils au moyen d’une administration régénérée et efficace. Loin de n’être qu’un simple ouvrage, cette infrastructure se veut un vrai catalyseur celui de la capacité par notre pays de réaliser des prouesses en un temps record, mais bien plus celui de notre volonté collective à participer à l’essor de notre continent en dotant progressivement l’État congolais d’outils et de moyens de sa politique ainsi que de son action afin qu’il devienne un acteur majeur de développement de notre nation et des peuples d’Afrique».
De nos jours, le paysage du centre financier de Kinshasa est devenu un endroit le plus impressionnant de la RDC. Cet endroit constitue en effet une adresse à ne pas manquer pour observer des gratte-ciel du Congo. Il s’avère impossible de visiter la RDC sans passer par le centre financier de Kinshasa, un endroit que l’on doit visiter au moins une fois dans sa vie pour les étrangers séjournant à Kinshasa.
DE L’OBSTINATION DERAISONNABLE DES DETRACTEURS !
Un autre argument qui ne tient pas la route tenu par ces «prétendus intellectuels, est celui de faire croire à l’opinion que le contrat de concession signé entre la RDC et la société MILVEST semble être un «contrat legem», c’est-à-dire contre la loi. Un mensonge purement cousu de fil blanc orchestré par les ennemis de la modernisation des infrastructures du pays.
Il sied de souligner qu’en droit positif congolais la procédure de l’investiture de la personne privée à gérer un service public est totalement légale. Cela peut découler d‘un contrat appelé la régie intéressée et celui appelé la concession de service public.
La technique la plus courante en matière de délégation contractuelle est la concession. Il s‘agit d‘un contrat par lequel une personne publique (le concédant) confie, sous son contrôle, à une personne, en principe privée (le concessionnaire) la gestion d‘un service public. Autrement dit, la concession est un mode de gestion déléguée d’un service public par lequel la collectivité charge son cocontractant de réaliser des travaux de premier établissement et d’exploiter à ses frais le service pendant une durée déterminée en prélevant directement auprès des usagers du service des redevances qui lui restent acquises. La rémunération du concessionnaire est donc assurée par les usagers. La gestion de l’activité est donc effectuée aux risques et périls du concessionnaire privé.
Dans le cas précité, la société MILVEST prévoit donc d’investir 1,2 milliard de dollars US pour financer les travaux en contrepartie d’un contrat de concession de service public d’une durée de 29 ans. Ce qui demeure logique.
Les détracteurs devraient savoir que les temps sont révolus, et il est important de s’adapter aux temps actuels quand on aspire au développement. L’ardeur de la société MILVEST ne sera pas émoussée malgré le dénigrement orchestré par ces fossoyeurs. Quelles que soient les intoxications, la RDC ne retournera plus jamais en arrière pour mettre de côté sa démarche de moderniser et construire des infrastructures «gigantesques» via le partenariat public-privé (PPP) avec dorénavant son partenaire de taille la société MILVEST.
BENI KINKELA (CP)
Spécialiste en communication et juriste d’affaires