« Quelle que soit la longueur de la nuit, le jour finit toujours par poindre », rappelle un vieil adage. A Kipay Energy, la joie se lit sur les visages de son promoteur, Eric Monga Mumba, initiateur du projet hydroélectrique Sombwe sur la rivière Lufira, dans le territoire de Mitwaba (province du Haut-Katanga). Longtemps combattre par de puissants lobbys occidentaux, visiblement appuyés par l’Union européenne (UE), via la nébuleuse ONG internationale, Forgotten Parks Foundation (FPF), du Britannique Robert Miur, le projet Sombwe a reçu, vendredi en Conseil des ministres, l’appui indéfectible du Gouvernement, après le discours convaincant de la vice-Première ministre Eve Bazaïba, en charge de l’Environnement et Développement durable. C’est le jour de gloire pour Kipay Energy et son promoteur, Eric Monga. C’est aussi un camouflet pou tous ceux qui ont combattu cette belle révolution énergétique portée par un Congolais.
C’est parti pour le projet hydroélectrique Sombwe, lancé par le Congolais Eric Monga sur la rivière Lufira, dans le territoire de Mitwaba (Province du Haut-Katanga). Plus rien ne peut désormais obstruer la matérialisation de ce projet qui a reçu, vendredi en Conseil des ministres, le soutien total du Gouvernement.
Pour tous ceux qui l’ont combattu, véhiculant des contrevérités sur l’impact négatif de ce projet sur le Parc national de l’Upemba, c’est la désillusion. Dans quatre ans, la Centrale de Sombwe sera bel et bien en activité, avec une puissance installée de 125 mégawatts.
Vendredi en Conseil des ministres, la vice-Première ministre, Ministre de l’Environnement et du Développement durable, Eve Bazaïba Masudi, a présenté au Conseil le dossier relatif au barrage hydroélectrique de Sombwe. Elle a souligné que Mitwaba est le territoire le plus dépourvu de la province du Haut-Katanga qui ne vit essentiellement que de la pression sur la forêt Miombo. La localisation de ce barrage de 125 mégawatts permettra de couvrir les besoins en énergie de plus de 100.000 foyers, et de subvenir aux besoins de l’industrie minière afin d’accroître le niveau de la production.
A ce jour, Kipay Energy, une société congolaise initiatrice de ce projet, est en phase finale de levée de fonds en Chine pour l’EPC (ingénierie, approvisionnement et construction) et au Brésil pour la partie électromécanique en vue de la construction et l’exploitation dudit barrage.
La construction durera quatre (4) ans. Les turbines et les alternateurs seront fournis par General Electric (GE).
Ce projet précurseur, initié et piloté par un opérateur économique congolais, ne présente aucune menace pour l’environnement et promeut le développement de l’économie dans cette partie du pays.
Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce dossier, confirme le compte-rendu du Gouvernement.
Réaction à chaud d’Eric Monga
Visiblement ému, son promoteur, Eric Monga, met cette victoire sur le compte de la revalorisation du génie créateur congolais.
«C’est notre projet à tous, notre victoire à tous. La victoire de la science sur la rumeur, victoire de l’esprit congolais. Je remercie tout le monde et croyons en notre pays. L’Homme congolais est au centre de l’environnement, du développement durable, de la conservation de la nature et il a le devoir de développer son pays en harmonie avec tous», a indiqué Eric Monga, réagissant à la décision du Conseil des ministres. Et d’ajouter : «Le Gouvernement a soutenu un projet congolais. C’est un signe très important pour tous les entrepreneurs. Travaillons ! »
Cette reconnaissance du Gouvernement, Eric Monga la mérite. Apres la campagne d’intox menée contre ce projet, il est resté droit et déterminé. Que le Conseil des ministres soutienne enfin ce projet, c’est une victoire pour Éric Monga et tous ceux qui ont cru en cette belle aventure.
La décision du Conseil des ministres prouve qu’entre conservation de la nature et développement, il n’y a jamais eu de barrière. Seuls les négriers, qui ont toujours cru au discours négationniste du néocolonialisme, ont adhéré à toutes les hérésies de Forgotten Parks Foundation et tous ces valets congolais.
Dans quatre ans, le délai que s’est imposé, le projet Sombwe produira 125 MW, au grand bonheur de la population du Grand Katanga et de ses miniers.
Faustin K.