Kabund quitte le bureau de l’Assemblée nationale : l’UDPS au bord du naufrage !

Il n’a pas supporté l’humiliation lui infligée par l’expédition punitive, dans son domicile de Limete, des éléments de la Garde républicaine. Jean-Marc Kabund, président a.i. de l’UDPS, a décidé de quitter son poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale.

Dans l’Hémicycle, sa démission – surprise a eu l’effet d’une bombe. Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale, n’en revient pas. Juste parce que, peu avant cette annonce, le président de l’Assemblée nationale est allé réconforter Kabund à son domicile du quartier Kingabwa, après le saccage de son domicile.

Quoi qu’il en soit, Jean-Marc Kabund a décidé de tourner la page dans son aventure au bureau de l’Assemblée nationale. C’est par son compte twitter cette démission, préférant battre en retraite pour, dit-il, « ouvrir une nouvelle page de l’histoire ».

« En ce jour, je prends la décision de démissionner de mes fonctions de 1er VP de l’AN. Ainsi s’ouvre une nouvelle page de l’histoire, qui sera écrite avec la sueur de notre front, qui coulera chaque jour qu’on affrontera les brimades, humiliations et tortures… », écrit-il sur son compte twitter.

Fortes tensions à l’UDPS

La navigation donne plusieurs termes pour qualifier des faits qu’on croise sur le terrain. Généralement, un bateau en dérive finit sa course dans une plongée en apnée. L’UDPS est sur le point d’appartenir au passé. La démission de son président intérimaire, chargé de chauffer la chaise du leader occupé par son mandat de Président de la République, est révélatrice de la profondeur du malaise à l’intérieur du régime.

C’est depuis son compte Twitter que Jean-Marc Kabund a annoncé sa démission de son poste de vice-président de l’Assemblée nationale.

Entre les lignes, on se rend compte qu’il se serait déjà mis en position d’opposant au régime. Kabund va-t-il demeurer à l’UDPS ?  Sans aucun doute! Kabund veut gêner.

La grande question est de savoir s’il sera suivi dans sa fronde par des combattants d’ici et d’ailleurs. Le bras de fer qui vient d’être engagé déterminera l’avenir du parti présidentiel.

Toujours est-il que, jusqu’au moment de la rédaction de cet article, aucune lettre de démission n’est déposée sur la table du bureau de l’Assemblée nationale. Le plus évident est qu’un vent violant souffle autant sur le régime Tshisekedi que son parti, l’UDPS.

Econews