Selon un communiqué parvenu à notre Rédaction, les délégués du Programme alimentaire mondial (PAM), du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), du Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ainsi que World Vision ont visité dernièrement le «projet champs écoles paysans» développé dans le cadre de l’appui aux ménages affectés par la COVID-19 dans la zone de santé de Dingi Dingi située dans la commune rurale de la N’Sele à Kinshasa.
Pour M. Erick Mpiana, directeur au ministère des affaires sociales, ce projet consiste à transférer l’argent aux familles. Quatre mille familles sont ciblées et reçoivent trimestriellement septante cinq dollars américains chacune, soit l’équivalent de cent quarante-cinq mille francs congolais, en plus de l’accompagnement agricole ainsi que des conseils éducationnels en termes de pratiques familiales essentielles.
«C’est un projet globalement intégré. Un modèle de partenariat développé entre trois agences des Nations unies, FAO, PAM et UNICEF avec le gouvernement et les ong locales. L’autre aspect du projet est que nous voulons avoir un paquet d’activités intégrées à côté duquel seront ajoutées deux autres interventions, à savoir l’aménagement des routes et le travail contre rémunérations. Nous commençons déjà à recueillir des dividendes dans des familles qui nous disent que le projet augmente la production et le capital a augmenté en termes de business. Pour le gouvernement, ce qui est important dans ce projet est qu’à partir de ce modèle, nous pouvons développer et l’étendre dans l’ensemble du pays en utilisant les mêmes outils et approches», a indiqué le directeur au ministère des affaires sociales.
Cependant, quelques plaintes ont été soumises aux bailleurs. Les agriculteurs plaident pour la continuité de cette assistance, car, la récolte est insuffisante et ne permet pas à la population de s’assurer une bonne prise en charge.
«Nous avons besoin des outils de travail, d’un espace de terre pour travailler et surtout la mise en place d’une coopérative, d’une banque agricole où l’on peut contracter des crédits. Ici, nous louons, nous achetons des fumiers, la nourriture. Ce qui est difficile de nouer les deux bouts du mois à cause de l’insuffisance de la récolte. Ne nous abandonnez pas, nous vous prions de continuer de nous appuyer afin d’accroître nos récoltes », a plaidé la facilitatrice Anita Senga.
Outre la zone de santé de Dingi Dingi, celles de Buma et Kindobo sont aussi concernées par ce projet financé par le royaume de Belgique.
Véron K.