VPM Mukoko : «La lutte pour un pouvoir d’achat respecté ne doit pas s’arrêter ici…»
Dès ce mardi 10 décembre, les prix du sucre, de la viande, du poulet et d’autres denrées alimentaires de première nécessité ont baissé sur les marchés de Kinshasa et d’ailleurs, soulageant les ménages en cette fin d’année. Malgré une pluie battante, le Vice-Premier ministre (VPM) en charge de l’Économie, Daniel Mukoko Samba, a inspecté divers entrepôts pour s’assurer du respect de ces mesures sociales. Tout en saluant l’impact positif sur le pouvoir d’achat, il a appelé à un suivi rigoureux pour pérenniser cet effort.
La bonne nouvelle est tombée ce mardi 10 décembre : les prix de plusieurs produits de grande consommation, notamment le sucre, la viande et le poulet, ont enregistré une baisse sur les marchés de Kinshasa et dans d’autres localités. Cette diminution, tant attendue, marque une étape importante dans les efforts visant à alléger la pression économique sur les ménages, particulièrement à l’approche des fêtes de fin d’année.
À l’origine de cette baisse, des mesures initiées par le gouvernement, avec un suivi particulier du Vice-Premier ministre en charge de l’Économie, Daniel Mukoko Samba. Soucieux de s’assurer de la mise en œuvre effective de cette initiative, le VPM a effectué mardi une visite dans plusieurs entrepôts de la capitale pour vérifier que les principaux importateurs et distributeurs respectaient les nouveaux tarifs.
«La lutte pour un pouvoir d’achat respecté ne doit pas s’arrêter ici; elle nécessite un suivi rigoureux et un engagement de chacun», a déclaré Mukoko Samba lors de cette tournée, appelant tous les acteurs économiques à maintenir leur engagement pour pérenniser ces acquis.
UN IMPACT IMMEDIAT SUR LES MENAGES
Pour les Kinois, cette baisse des prix constitue un soulagement notable. En effet, les denrées concernées représentent une part importante du panier de la ménagère, et leur réduction devrait contribuer à améliorer le pouvoir d’achat des familles, souvent fragilisé par une inflation persistante.
Sur les marchés de la capitale, les premiers signes de cette baisse étaient déjà visibles ce mardi. «Nous avons remarqué une diminution du prix du poulet et du sucre depuis ce matin. Cela nous aide beaucoup, surtout à l’approche des fêtes », confie une commerçante du marché de la Liberté.
Cependant, cette initiative ne marque qu’un début. Le Vice-Premier ministre Mukoko a souligné l’importance d’un suivi constant pour éviter tout retour des prix à la hausse. Des mécanismes de contrôle seront mis en place pour surveiller les pratiques des importateurs et des détaillants, afin de garantir que les baisses atteignent effectivement les consommateurs finaux.
UNE APPROCHE A GENERALISER ?
Cette baisse des prix pourrait ouvrir la voie à d’autres ajustements similaires, touchant une gamme élargie de produits essentiels. Pour de nombreux observateurs, l’action du gouvernement dans ce domaine pourrait servir de modèle pour des interventions futures, visant à améliorer durablement le quotidien des Congolais.
Alors que les fêtes de fin d’année approchent, les Kinois accueillent cette initiative avec satisfaction, espérant que ces efforts s’inscriront dans la durée et marqueront le début d’une nouvelle dynamique économique en RDC.
TOUS LES GROS IMPORTATEURS S’ALIGNENT
Les principaux importateurs du pays, en collaboration avec la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), ont signé des accords à la Primature, sous l’égide de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka. Cette rencontre, qui s’est tenue, le lundi 9 décembre 2024, a été marquée par la forte annonce de réduction des prix de produits essentiels tels que le poisson, le poisson salé, le lait, le sucre, la viande, les cuisses de poulet et le riz. Le Gouvernement a également confirmé sa décision de réduire certains prélèvements fiscaux, permettant ainsi aux consommateurs de bénéficier de prix plus accessibles.
Par cette initiative, la cheffe du Gouvernement fait respecter un des engagements du Chef de l’État Félix Tshisekedi de redonner aux Congolais leur pouvoir d’achat et de lutter efficacement contre la vie chère. Le ministère de l’Économie nationale et celui des Finances ont travaillé sous le leadership de la Première ministre pour parvenir à ces résultats notables.
La Première ministre avait alors signé un décret relatif à la lutte contre la vie chère, qui consiste essentiellement à obtenir la baisse des prix des denrées alimentaires importées. Objectif atteint avec la signature des accords avec les principaux importateurs.
Econews
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