L’Hôtel de ville de Kinshasa vient de signer un acte constitutif créant une nouvelle société de transport en commun dénommée «Metro-Kin». Ce, en partenariat avec un consortium d’entreprises dont TransCongo.
Le but poursuivi est de réhabiliter, moderniser et gérer le chemin de fer de la capitale, long de 300 km. Il s’agit plus précisément de l’axe compris entre la gare centrale et l’aéroport international de N’Djili.
Prenant part à la cérémonie solennelle de signature de l’acte constitutif de cette nouvelle société de transport en commun, le ministre national des Transports, Voies de communication et Désenclavement, Chérubin Okende, a félicité le gouverneur de la ville de Kinshasa pour son implication dans ce projet de relance du chemin de fer de Kinshasa qui, espère-t-il, pourra sortir la République Démocratique du Congo du sous-développement. Car, a-t-il fait valoir, la ville de Kinshasa a aussi droit de voir ses infrastructures de transport être modernisées, à l’instar de grandes métropoles du continent africain.
«En tant qu’élu de Kinshasa, j’exprime mon soutien au gouverneur de la ville qui ne ménage aucun effort pour sortir sa juridiction du gouffre », a-t-il renchéri.
Auparavant, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, avait salué l’aboutissement de son projet de réhabilitation du chemin de fer reliant la gare centrale à l’aéroport international de N’Djili dont les études de faisabilité lui ont été remises il y a quelques mois.
Soucieux de la mobilité aisée et sécurisée des Kinoises et Kinois, le gouverneur Ngobila a déclaré avoir fait de la réhabilitation du chemin de fer une de ses préoccupations majeures. Ce qui lui a fait dire que l’acte constitutif créant la société «Métro-Kin» est l’un des signaux forts de redressement de la situation socio-économique de la République Démocratique du Congo envoyé aux Congolais.
Pour rappel, le projet de relance du chemin de fer de Kinshasa a été conçu avec le concours de la Société commerciale des transports et ports (ex-ONATRA), du Plan directeur de transport à Kinshasa (PDTK), instrument stratégique du développement durable et intégral de la mobilité de la ville de Kinshasa, ainsi que du COPIREP (Comité de pilotage de réforme des entreprises publiques).
Véron K.