A la FEC (Fédération des entreprises du Congo), l’heure est à la modification de ses Statuts et son Règlement intérieur avant l’élection d’un nouveau président, en remplacement d’Albert Yuma Mulimbi. D’ores et déjà, le patronat congolais sera en Assemblée générale, le 2 novembre 2023, avec un seul point à l’ordre du jour : l’adoption de ses nouveaux Statuts et Règlement intérieur. C’est à fin novembre qu’il est prévu une Assemblée générale élective des membres de son Conseil d’administration, dont le président. Des indiscrétions indiquent qu’Albert Yuma ne va pas postuler à sa propre succession. C’est dire que le plus grand syndicat patronal congolais se prépare à son renouveau.
A la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), le temps est au renouveau. Le syndicat patronal s’apprête à tourner la page Albert Yuma, après une dizaine de présidence. La première étape de cette mue commence par la révision de ses Statuts et Règlement intérieur.
Dans un communiqué, la FEC annonce la tenue, le 2 novembre 2023, de son Assemblée générale extraordinaire à son siège de Kinshasa.
Selon la lettre signée par Albert Yuma, son président, l’ordre du jour comporte les points ci-après : «approbation des Statuts révisés de la FEC; approbation du Règlement intérieur de la Fédération qui complète les statuts en apportant des précisions d’ordre pratique sur l’organisation et le fonctionnement de la Fédération». Dans le même communiqué, la FEC rappelle à ses membres que «le dernier alinéa de l’article 22 des Statuts susmentionnés confère le droit au vote d’éligibilité aux seuls membres en règle de cotisation ».
Tourner la page Albert Yuma
Des sources internes de la FEC rapportent que cette révision des Statuts et Règlement intérieur est censée précéder la tenue d’une Assemblée générale élective, prévue dans la dernière semaine du mois de novembre. Les mêmes sources indiquent qu’Albert Yuma, actuel président de la FEC, ne devait se représenter après une dizaine d’années passées à la tête du plus grand syndical patronal congolais. La FEC s’apprête donc à tourner la page Albert Yuma par un vent de renouveau.
On se rappelle qu’après sa réélection à la tête de la FEC en novembre 2020, Albert Yuma s’était engagé à moderniser la FEC à travers le programme «Renaissance», dont l’un des piliers consistait à renforcer l’administration de la FEC et à réviser les statuts de cette dernière.
Il aura réussi sa mission en amenant la FEC à revoir de fond en comble son arsenal juridique. Avec cette mission accomplie, Albert Yuma est donc prêt à céder en novembre prochain son fauteuil de président à un autre patron. A qui ? Difficile à le dire pour l’instant.
On sait néanmoins que la FEC aspire à un rajeunissement de sa direction. Sur ce point, des jeunes entrepreneurs, ambitieux et talentueux, ne font pas défaut au sein du patronat congolais. Tout est censé se dénouer en novembre prochain à la tenue de l’Assemblée générale élective. Pour l’instant, le rendez-vous est donné, le 2 novembre prochain, pour l’approbation de nouveaux Statuts et Règlement intérieur de la FEC.
Francis N.