La ville de Boma a trouvé son porte-voix, Eric Lubamba, engagé dans l’AFDC-A de Modeste Bahati

Depuis l’obtention de sa licence en 1996 à la faculté des sciences économiques de l’Universités de Kinshasa (UNIKIN), Eric Lubamba Ngimbi s’est établi à Boma qu’il n’a plus quitté. Très actif dans le secteur pétrolier qu’il a découvert avec Shell, devenu plus tard Engen, c’est une voix qui porte dans la ville portuaire de Boma où il a déjà occupé les fonctions de président de la FEC/Boma. Les affaires, c’est dans son ADN. Il a été formé dans ce moule, s’inspirant de son mentor, le patriarche César Lubamba, son géniteur. Depuis lors, il nourrit le rêve de mettre à la disposition de sa ville de Boma sa riche expérience dans les affaires. Ce qui justifie son adhésion dans le regroupement politique AFDC-A de Modeste Bahati Lukwebo. La ville a trouvé son porte-voix, Eric Lubamba.
Le 20 décembre 2023, le peuple congolais sera appelé aux urnes pour se choisir de nouveaux animateurs de ses institutions politiques. Du Président de la République jusqu’aux conseillers municipaux, en passant par les députés nationaux, les sénateurs et gouverneurs de province, le peuple devra faire un choix judicieux. Il y va de son avenir.
Partout ailleurs, le lancement des opérations d’enrôlement a suscité une forme de propagande électorale précoce. Chaque prétendant redouble d’ardeur pour préparer sa base au grand rendez-vous du 20 décembre 2023. Certains s’agitent et d’autres, plus sereins, attendent le moment opportun pour présenter leur offre politique en faveur de leur circonscription électorale et de sa population. C’est le cas d’Eric Lubamba Ngimbi, grand mécène dans la ville de Boma (Kongo Central), qui tisse sa toile à pas feutrés, convaincu de son ancrage dans la ville portuaire.
Cadre provincial du regroupement politique AFDC-A de Modeste Bahati Lukwebo, Eric Lubamba n’est pas encore en compagne électorale. Légaliste, il se plie aux directives des structures étatiques telles que le CSAC qui interdit toute campagne précoce. Pour l’instant, il se concentre cependant à se rapprocher le plus possible du peuple de Boma pour l’alerter sur les grands enjeux de la ville.
Conscient de l’importance que revêt l’enrôlement des électeurs, Éric Lubamba Ngimbi a animé, le 14 janvier 2023 à Boma, une bonne matinée politique avec un triple objectif : sensibiliser les Bomatraciens à s’enrôler massivement; faire connaître à la population de Boma son choix politique; faireun aperçu général sur la ville de Boma avec tous ses défis à relever .
De l’avis d’Éric Lubamba, «il faut que la population le sache, l’enrôlement ne nous ouvre pas seulement la voie au vote, mais nous permet aussi à avoir des documents administratifs qui nous aideront à être reconnus comme citoyen dans la République».
Avec les élections qui se profilent à l’horizon, il note que le peuple congolais, seul souverain primaire, a le choix de se doter de candidats qui incarnent ses aspirations les plus profondes. «En 20243 nous aurons les élections locales. Ce qui veut dire que les jeunes en âge de voter auront un mot à dire ».
Cadre provincial de l’AFDC-A, Eric Lubamba s’aligne au mot d’ordre de son regroupement politique qui a fait le choix de soutenir Félix Tshisekedi à la présidentielle de décembre 2023. « Il n’y a pas match aujourd’hui, en décembre 2023, c’est Félix Tshisekedi Tshilombo ou rien », soutient-il.
Il a de grandes ambitions pour sa ville de Boma. Avec l’expérience accumulée au gouvernorat de la province sous Jacques Mbadu d’heureuse mémoire, combinée à son passé dans les affaires, il est temps, dit-il, de se mettre au service de sa ville, Boma, et de sa province, le Kongo Central. A ce titre, il appuie l’actuel gouverneur du Kongo Central, Guy Bandu, qui se déploie pour relever la province. Il le félicite, d’ailleurs, pour le curage de la rivière Kalamu dans la ville de Boma. «Les gens n’en parlent pas, alors que cela a épargné des vies humaines», rappelle-t-il.
Marié et père de quatre enfants, Éric Lubamba Ngimbi est détenteur, depuis 1996, d’une licence en économie appliquée de l’Université de Kinshasa. Dans le monde des affaires, il a longtemps évolué dans l’ombre de son père, César Lubamba, depuis Shell jusqu’à son rachat par Engen.
Aux côtés du gouverneur Jacques Mbadu, il a eu à comprendre les enjeux de la province. Avec l’actuel gouverneur Guy Bandu, il partage le même désir : redonner à la province du Kongo Central toute sa grandeur. Ce qui l’a amené à adhérer à l’AFDC-A de Modeste Bahati.
Se voit-il déjà candidat aux prochaines élections ? Il refuse de se prononcer à ce sujet. Il n’exclut pas cependant pas cette hypothèse : «On verra bien, on y réfléchit. Mais si nous voulons que notre ville de Boma aille plus loin, nous devons nous décider, nous engager à mieux la défendre au niveau national ». C’est tout dit !

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