Le Maroc a franchi une étape majeure dans le domaine de l’investissement, se hissant à la deuxième place du classement des pays les plus attractifs pour les investissements en Afrique, juste derrière l’Égypte, selon la Rand Merchant Bank (RMB).
Cette performance atteste de la solidité de l’économie marocaine, soutenue par une stabilité politique remarquable et la création d’un fonds spécial de lutte contre la Covid-19 en 2020. Le Maroc confirme sa position dominante en Afrique du Nord, reléguant l’Afrique du Sud à la troisième place. Des changements notables dans le classement des dix premières destinations d’investissement ont été observés, avec la Tunisie revenant à la dixième place, et la Côte d’Ivoire et le Ghana se rapprochant des cinq premières positions.
Des initiatives telles que la simplification du processus d’enregistrement des entreprises, l’amélioration des soumissions électroniques et du traitement des documents d’exportation, ainsi que l’efficacité accrue du service des douanes ont propulsé le Maroc à cette position prestigieuse.
Selon le rapport de la RMD, « l’environnement opérationnel considérablement amélioré depuis le Printemps arabe a favorisé le Maroc, tout comme sa réintégration dans l’Union africaine (UA) et son adhésion à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), renforçant son attrait pour les investisseurs ».
Concernant le classement mondial de développement de la vente au détail 2017 d’AT Kearney, le Maroc se distingue en septième position parmi les 30 premiers pays en développement pour l’investissement dans la vente au détail, soulignant son attrait continu. L’indice évalue l’attractivité du marché, le risque pays et commercial, la saturation du marché, et le temps nécessaire pour entrer ou se développer sur le marché.
Notablement, le Maroc a connu une croissance exceptionnelle dans la pénétration d’internet, passant de moins de 1% en 2000 à 60 % aujourd’hui, se distinguant parmi les nations en progression constante.
Le Maroc s’est solidement établi dans la production de composants automobiles, soutenu par des incitations fiscales dans des zones franches. Le pays mise sur le développement du secteur de la voiture électrique, avec une stratégie visant à doubler la production d’ici 2026 et à étendre le réseau de bornes de recharge à l’échelle nationale.
Les investissements directs étrangers au Maroc (IDE) ont connu une augmentation significative, notamment en provenance des États-Unis, passant de 436 millions de dirhams en 2020 à 692 millions de dirhams en 2021, selon les données officielles de l’Office des changes.
Les perspectives économiques du Maroc sont également encourageantes, avec une prévision de croissance passant de 1,3 % à 2,4 % en 2023, et une projection de redressement à 3,6 % en 2024, selon le Fonds monétaire international (FMI). La même instance souligne également une diminution prévue du taux d’inflation, passant de 6,6 % en 2022 à 6,3 % en 2023, puis à 3,5 % en 2024, selon son rapport publié récemment.
Avec Hespress