Le pouvoir enivre…

Depuis l’alternance Démocratique de janvier 2019 en République Démocratique du Congo, le parti au pouvoir, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), traverse une zone de turbulences marquée par des dissensions internes et une fatwa lancée contre son secrétaire général, Augustin Kabuya.

Une rupture semble se profiler entre la Base du parti et Augustin Kabuya, qui tente de protéger son siège face à une fronde grandissante au sein du parti. Malgré ses efforts, la situation évolue en sa défaveur, laissant planer des incertitudes sur son avenir au sein de l’UDPS.

Augustin Kabuya se retrouve ainsi comme un diable dans un bénitier, luttant avec acharnement pour résister au tsunami qui frappe les rivages de son parti. Les moyens dont il dispose pour échapper à son bourreau restent flous, laissant planer le mystère sur les prochains développements de cette crise interne.

Cependant, au cœur de cette tourmente au sein de l’UDPS, le dernier mot reviendra vraisemblablement au Président de la République, Félix Tshi-sekedi, et peut-être même à sa mère, Marthe Kasalu, qui semble influencer la marche à suivre au sein du parti hérité de son défunt mari, le regretté Etienne Tshisekedi wa Mulumba.

Depuis l’incarcération de Jean-Marc Kabund à la prison centrale de Makala, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) est secouée par des remous internes qui mettent en lumière les tensions et les conflits au sein du parti au pouvoir en République Démocratique du Congo.

Jean-Marc Kabund, alors Secrétaire Général de l’UDPS, a dû faire face à des accusations et désormais à des sanctions pour sa gestion autoritaire et contestée. Son successeur, Augustin Kabuya, semble marcher sur des œufs alors qu’il se retrouve dans l’ombre menaçante de son prédécesseur.

Si Kabund a appris à ses dépens que le pouvoir peut se retourner contre lui, les membres de l’UDPS craignent que la même tragédie ne se reproduise avec Kabuya. Les observateurs soulignent que le parti a montré des signes de dérive autoritaire et de fragilité interne, symbolisés par ces épisodes tumultueux.

L’épreuve Kabuya révèle ainsi un phénomène inquiétant au sein de l’UDPS, où l’exercice du pouvoir a semblé se traduire par une dé-voration de ses propres membres. Les incertitudes planent sur l’avenir du parti, alors que les divisions internes et les luttes pour le contrôle se font de plus en plus visibles.

Il est désormais crucial pour l’UDPS de surmonter ces turbulences et de réaffirmer son unité, de peur de succomber aux mêmes pressions internes qui ont conduit à la chute de ses dirigeants. Le cas Kabuya reste une énigme à résoudre pour le parti au pouvoir, afin d’éviter des conséquences désastreuses pour son avenir politique et pour la stabilité du pays.

Econews