Le prof Henri Mova publie cinq ouvrages majeurs sur la géopolitique et la géostratégie, Cinq ouvrages du coup !

Le Prof Néhémie Mwilanya baptise l’un des ouvrages

Il faut de l’énergie et de l’inspiration pour y arriver. C’est ce que vient de faire le prof Henri Mova Sakanyi en publiant simultanément cinq ouvrages majeurs sur la géopolitique et la géostratégie. Ces ouvrages ont été portés, lundi 13 septembre, sur les fonts baptismaux. Cadre choisi : la salle des spectacles Show Buzz.

La présentation de ces ouvrages a été faite par des professeurs d’université devant un public cosmopolite, composé autant des professeurs d’universités, des parlementaires, des ministres honoraires, des étudiants et des journalistes que des anonymes intéressés par des questions des relations internationales.

Repenser la RDC

A travers ces cinq ouvrages, le professeur Mova scrute le passé, en puissant dans les théories classiques de la géopolitique et la géostratégie, pour repenser l’avenir de la République Démocratique du Congo.

Se fondant sur une logique qui consiste à montrer que la RDC ne vit pas en vase clos et que les enjeux mondiaux ont forcément un impact au niveau local et vice-versa, Henri Mova est convaincu que «l’avenir du Congo est théorisable», autant que l’est son histoire.

Présenté par le professeur Daniel Makiese, dans le premier ouvrage, intitulé «Les profanateurs du 30 juin», Henri Mova interpelle la classe politique congolaise, responsable, selon lui, de la descente aux enfers du pays par «son aveuglement collectif et son manque de vision».

«Ce livre est une autopsie du Congo et une étude des menaces qui planent sur la souveraineté de la RDC », a fait rémarquer le prof Makiese.

Malgré tout, Henri Mova reste optimiste quant à l’avenir de la RD Congo.

Dans l’autre livre, au titre évocateur «Congo, survie et grandeur», l’auteur élabore les bases de la survie de la RD Congo en tant que nation. Il est d’avis que le moment est venu de repenser l’avenir du Congo afin «d’éclairer les décisions stratégiques face aux enjeux mondiaux», à l’exemple de la Covid-19. La pandémie a également fait l’objet d’un livre : «Le système international à l’épreuve du Covid-19. Un questionnement géopolitique».

L’auteur est interpellé au plus haut point par des questions géopolitiques, a consacré deux livres (Traité de géopolitique, Tome I et Tome II) à la compréhension des concepts de ce domaine. Une démarche épistémologique et comparative, mais qui campe et explique les subtilités du monde actuel, parti des guerres avec armes à feu à des guerres économiques et géostratégiques, plus soft mais tout aussi impitoyables.

« Pour survivre dans ce monde qui est une jungle dans laquelle ne survivent que ceux qui sont capables de résister aux élans prédateurs d’autres acteurs sur la scène internationale.

On n’a pas un grand frère sur la scène internationale. On n’a pas un État qui qui nous vient en aide si vous n’êtes pas capable de vous défendre. Et vous ne vous défendez pas uniquement en faisant la guerre. Il faut donc prévenir, être clairvoyant, être alerte pour identifier les menaces éventuelles des voisins, cousins… Tous ceux qui tournent autour.

Et, les États s’entre-mangent de cette manière-là. Il y a donc les enjeux qui viennent du fait qu’il y a moins de moyens pour la survie de tous à l’international. Comme il y en a peu et qu’il y a beaucoup de prétendants, ne s’en sortent que ceux qui savent se battre pour arracher le gros morceau. Le faible, on le piétine. Il n’y a pas de moral là-dessus», a déclaré Henri Mova à la presse.

CP