L’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon s’est envolé pour New-York. Mais, il a fait escale à Londres pour des raisons inconnues jusqu’en ce moment, rapportent des sources recoupées par Econews.
Harcelé par des dossiers judiciaires sans fondement, jusqu’à vouloir le juger malgré l’opposition sans ambages de l’ensemble des sénateurs, Matata Ponyo était pratiquement dans une prison à ciel ouvert, tellement il n’avait pas le droit de se mouvoir sauf dans sa maison, située sur les hauteurs de la ville de Kinshasa. Et même là, une fois, des éléments de la force publique s’étaient permis de s’introduire jusque dans sa chambre à coucher sans être sanctionnés.
Pour pleurer et enterrer sa jeune sœur décédée à Lubumbashi, il lui a été demandé fermement de ne pas s’embarquer dans l’avion. Il n’y a pas pire sanction pour un bantou, responsable de sa famille, que d’être privé de ces moments d’intimité familiale d’enterrement d’un être cher. Matata Ponyo l’a subi de manière incroyablement injuste au vu et au su de l’Etat de droit chanté à longueur des incantations.
Mais finalement, c’est la délivrance parce que l’autorisation lui a été accordé de se rendre à New-York pour des contacts à très hauts niveaux, notamment avec le secrétaire général des Nations Unies et des officiels américains.
Selon des sources, en ce vendredi, l’homme à l’éternelle cravate rouge séjourne à Londres ! Pourquoi cette escale ? Nul le sait !
Le plus évident est que Matata a quitté Kinshasa, direction : New-York. Dans la ville, ses détracteurs, qui ont voulu l’enterrer politiquement, sont aux abois. Une instruction venue d’outre-mer a contraint les autorités congolaises à lâcher prise. C’est cela aussi les dures réalités d’une politique en haute altitude.
Reviendra-t-il ? Bien sûr, confirme sans détours son entourage !
Candidat déclaré à la présidentielle de 2023, Matata vient de réussir un grand coup. Il a mis en déroute tous les plans montés contre lui pour le disqualifier de tout mandat électif.
L’homme est en train de renaître. Et c’est à partir des Etats-Unis qu’il aura le temps d’étoffer son nouveau statut de présidentiable, avant d’aller à l’assaut de l’électorat congolais.
Matata aux Etats-Unis, c’est toute la carte politique de la RDC qui est en pleine mutation.
Econews
