Dans la gestion de l’entraîneur de l’équipe nationale de football, Kinshasa se veut prudent. A défaut de résilier le contrat qui le lie à l’Argentin, ce qui devait obliger à payer des pénalités, les autorités de la Fécofa (Fédération congolaise de football association) ont décidé de maintenir son contrat qui court jusqu’en 2023. Le dernier mot revient au ministre des Sports et Loisirs.
Malgré la non-qualification de la République Démocratique du Congo à la Coupe du Monde, Qatar 2022, la Fédération congolaise de football association (Fécofa) a renouvelé sa confiance au technicien argentin Hector Cuper Raoul. Le contrat qui lie le Gouvernement de la RDC au sélectionneur argentin de l’équipe nationale de football senior A n’est pas rompu.
Dans le souci de ramener la sélection nationale de la RDC à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se joue en 2023 en Côte d’Ivoire, la Fécofa est favorable pour le maintien du sélectionneur principal. Cette déclaration a été faite par le secrétaire général de la Fécofa, Belge Situatala. « La proposition du maintien du technicien est sur la table du ministre des Sports et Loisirs, Serge Nkonde », note-t-il.
Pour la Fécofa, l’entraîneur Hector Cuper a entre ses mains un groupe de base qu’il connaît déjà et qu’il maîtrise le mieux. Aussi, pense-t-elle que « le changement d’un coach à cet instant ne serait pas une bonne solution ».
Belge Situatala poursuit en termes : «Bien plus encore, au-delà de cette élimination, l’équipe chapeautée par lui est allée de progrès en progrès. Sur cet élan, les Léopards se sont retrouvés dans cercles de dix meilleures nations du continent qui ont joués les barrages des éliminatoires de la Coupe du Monde, Qatar 2022. C’est sur cette approche nous sommes nous projetés vers les deux prochaines échéances sportives, à savoir les éliminatoires du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) et la Coupe d’Afrique des nations (CAN) ».
Selon lui, Hector Cuper Raoul avait signé un contrat pour deux ans. Ainsi, son contrat court du 30 mai 2021 au 30 mai 2023. Autrement dit, le résilier en cet instant, c’est condamner la République aux lourdes amendes.
N.K.
