En RDC, des suites judiciaires après la «tentative de déstabilisation» survenue au milieu du mois de mai à Kinshasa. Des arrestations ont eu lieu dans les jours qui ont suivi et des vidéos des opérations militaires ont même circulé sur les réseaux sociaux, mais jusqu’ici les autorités sont restées assez silencieuses concernant les avancées de l’enquête sur les évènements du 19 mai dernier. Deux procédures judiciaires sont en cours et pourraient rapidement aboutir à des procès.
La première procédure judiciaire concerne les assaillants arrêtés après la tentative de coup de force, il y a presque deux semaines, maintenant. Ils sont une quarantaine et selon nos sources, ils ont été détenus par les renseignements militaires, l’ex-Demiap. Les auditions par ce service sont terminées. Le dossier a donc été envoyé à l’auditorat général des forces armées. L’auditeur général doit désormais fixer le dossier devant la cour pour qu’un procès puisse se tenir.
L’autre procédure, toujours en lien avec les évènements du 19 mai, concerne cette fois-ci des allégations qui visent des militaires congolais. Dans une vidéo qui a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux, des soldats identifiés comme appartenant aux FARDC font feu sur un homme présenté comme l’un des assaillants.
Selon une source proche de la présidence, confirmé par un responsable de l’armée, les présumés auteurs de ces tirs ont été identifiés, isolés et mis à la disposition de l’auditorat militaire. Toujours selon nos sources, ces hommes répondront de leur implication présumée dans ces exécutions sommaires.
Avec RFI