A quatre jours de la présidentielle du 20 décembre prochain, la sortie médiatique de Corneille Nangaa, ancien président de la CENI (Commission électorale nationale indépendante), depuis Nairobi (Kenya), a révélé le plan macabre de déstabilisation de la République Démocratique du Congo avec, encore et toujours, la complicité du Rwanda de Paul Kagame. Qu’importe ! Le train électoral arrive bientôt à destination. Et rien ne saurait le faire dérailler. Quant à la présidentielle, les dernières tendances donnent largement gagnant le candidat n°20, Félix Tshisekedi avec 57,4% suivi de Martin Fayulu 19,5% qui a sérieusement gagné du terrain par rapport au candidat n°3, Moïse Katumbi 17,3%. Le 20 décembre, à la sortie des urnes, Félix Tshisekedi est plus que jamais assuré de rempiler pour les cinq prochaines années.
Les choses bougent très vite en RDC, à quelques jours du troisième cycle électoral organisé dans ce grand pays d’Afrique centrale.
Le vainqueur de l’élection du 20 décembre prochain sera sûrement le premier président élu des élections les plus ouvertes, inclusives et incontestables que le pays de Lumumba n’aura jamais connu.
Des élections qui sont entourés du départ de la MONUSCO après 22 ans de présence contestée par la population de l’Est du pays, qui a subi longtemps les affres des attaques terroristes du M23, soutenu par le Rwanda, que depuis peu la communauté internationale commence ouvertement à condamner.
Il faut reconnaître le travail stratégique réalisé par le président Felix TshisekedI pour exposer, démystifier et exorciser les pays influents au conseil de sécurité de la peur de frustrer Kagamé, considéré comme le chouchou des multinationales britanniques, européennes et américaines pendant plusieurs années, pendant trop longtemps…
Cette même communauté internationale s’interroge sur le devenir de la RDC à l’aube de ces élections qui semblent se confirmer. Pour ce faire, plusieurs pays commandent régulièrement des sondages à leurs experts pour suivre les tendances, l’évolution pour orienter leurs recommandations à leurs pays respectifs.
Notre rédaction a obtenu, en exclusivité et de source consulaire, de trois des ambassades importantes en termes d’influence qui nous a livré, les renseignements suivants :
Felix Tshisekedi caracolerait en premier avec près de 57,1%, désormais suivi par Martin Fayulu, le candidat numéro 21, avec 19,8 % devant Moïse Katumbi, le candidat numéro 3, qui semble être rattrapé par les derniers scandales qu’il n’a su ni clarifié, ni géré en termes de communication.
CES AFFAIRES QUI EMBARRASSENT LA CANDIDATURE DE KATUMBI
Une série de preuves irréfutables ont fuité sur les réseaux sociaux appuyant que Moise Katumbi aurait plusieurs fois voyagé aux États-Unis avec un passeport zambien.
Une vidéo démonstrative de ses données de voyage sur un site officiel américain a été le coup de massue relayé par le journaliste d’investigation Litsani Choukran – ce qu’il a toujours pourtant nié – alors que quelques jours après, maladroitement, un cadre de son parti, en l’occurrence Christian Mwando Nsimba, a reconnu que son patron de parti aurait reçu un passeport diplomatique zambien de « courtoisie ».
Trop de contre-vérités que le concerné n’a jamais démenti. Une autre preuve d’une de ses demandes de visa à l’ambassade de Grande Bretagne en Afrique du Sud est venue renforcer tous les doutes ressentis par la population congolaise sur ce candidat qui ne semble pas dire toute la vérité sur sa vie, ses identités, et ses accointances obscures…
En outre, ses liens de plus en plus étroits et évidents avec James Kabarebe, Bertrand Bisimwa, obligent Katumbi à ne jamais prendre officiellement position contre le Rwanda et son président sanguinaire, Paul Kagame.
Carine Katumbi dont la nationalité burundaise confirmé par les propos de son mari semble être une épine à la candidature du patron de Mazembe, parce que très peu de congolais souhaite l’avoir comme première dame, les conséquences d’être un pays infiltré par les voisins…
L’actualité rebondissante dans ce grand pays, au cœur de tous les enjeux stratégiques avec les minerais, a surpris plus d’un quand, vendredi 15 décembre, des médias proches du candidat n°3 ont annoncé un message important à la nation de Corneille Naanga, ancien président de la CENI, exilé depuis peu. En effet, ce dernier a décidé de prendre les armes en alliance avec le M23 et d’autres mouvements politique et militaire pour « évacuer Felix Tshisekedi » dit-il, en créant un mouvement politico-militaire dénommé « Alliance Fleuve Congo (AFC) ».
JAMES KABAREBE TIREUR DE FICELLES
Selon des informations précises parvenues à notre rédaction, James Kabarebe, général à la retraite et actuel ministre rwandais de la Coopération régionale, aurait appelé Corneille Naanga il y a quelques semaines pour lui demander de prendre position en soutenant le M23 s’il voulait avoir la chance d’être dans le short-List du gouvernement de Moïse Katumbi. Ce qu’il a fait, jeudi 15 décembre, en s’affichant aux yeux du monde entier avec Bertrand Bisimwa, patron des terroristes du M23, soutenus par le Rwanda.
Lors d’une conférence de presse tenue à Nairobi, pays membre de l’EAC, Corneille Naanga a crié toute sa colère et trainé dans la boue le nom du 5ème président de la RDC en le menaçant ouvertement d’être éliminé ! Et tout ceci, en violation des règles qui régissent l’EAC qui rappelle clairement dans ses textes fondateurs qu’aucun pays membres ne peut permettre d’être utilisé comme base arrière pour toutes formes de menaces du pays en ordre de ses cotisations par qui que ce soit, ou quelconque organisation terroriste ou militaire.
A Kinshasa, Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement, a fait comprendre, jeudi lors du traditionnel briefing, que le gouvernement de la RDC attend demander des explications au Kenya pour avoir autorisé la tenue sur son territoire des activités « subversives » contre la République Démocratique du Congo.
Plus que jamais, Moïse Katumbi qui avait reçu lui aussi, des appels venant du Rwanda, aurait fait une offre à Corneille Naanga pour joindre les forces qui complotent contre la République pour reprendre le contrôle en RDC, parce qu’il apparaît de plus en plus, que par les urnes il sera très difficile de battre Felix Tshisekedi qui jouit d’un large soutien de toute la population congolaise.
Les tournées de campagne de différents candidats à la présidentielle – s’il en était besoin – ont prouvé la suprématie du candidat n°20, Felix-Antoine Tshisekedi, qui devrait rempiler certainement pour un second mandat, sans fioritures.
A tout prendre, Moïse Katumbi est en train de voir ses rêves politiques de grandeur s’éloigner à cause de mauvais calcul et de mauvaises alliances. Il est plus que temps que ce dernier puisse se prononcer clairement pour confirmer qu’il se désolidarise de Corneille Naanga et de ses aventures pour tuer encore notre peuple qui a déjà longtemps souffert
Pour sa part, Felix Tshisekedi a promis de répondre présent contre toutes menaces sur les populations congolaises, d’où qu’elles viennent.
Rendez-vous, le 20 décembre 2023, dans les urnes pour connaître le dénouement de cette belle saga politique qui a mis à nu ceux qui complotent contre la République.
« Félix Tshisekedi aza nanu (traduction : Félix Tshisekedi est encore là)». C’est le moins que l’on puisse dire pour barrer la route à tout projet de déstabilisation de la République Démocratique du Congo.
Les infrastructures sportives, la gratuité de l’enseignement, la gratuité de la maternité, le PDL 145, les chiffres du budget quadruplé, les réserves nationales au sommet, une cinquième revue avec le FMI approuvé et bientôt le Centre financier de Kinshasa ainsi que le succès des Jeux de la francophonie reviennent comme des preuves de la volonté de faire avancer le pays de la part du candidat n°20, dont tout le monde dit « Azo sala pe akosala » pour renchérir sur une grosse campagne publicitaire lancé avec force.
Econews